La Cité de la gastronomie se dévoile

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Après avoir été retardée à plusieurs reprises par la crise liée à la Covid-19, l’annonce du lauréat de l’aménagement de la future Cité de la gastronomie de Paris-Rungis a été faite.

La Cité internationale de la gastronomie de Paris - Rungis.
La Cité internationale de la gastronomie de Paris - Rungis. Crédits : Pitch Immo.

«Je dirai un seul mot : Enfin ! » C’est ainsi que Stéphane Layani, président de la Semmaris, a introduit son discours au Pavillon Baltard, à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne), lors de la soirée dévoilant le lauréat de l’aménagement de la future Cité de la gastronomie Paris-Rungis. En effet, cette annonce a été retardée à plusieurs reprises par la crise liée à la Covid-19.

Et par conséquent, ce projet d’ampleur – initié depuis 2018 et dont l’achèvement était prévu en 2024 – ne verra finalement le jour qu’en 2027. Après une longue consultation, le groupement associant Pitch Immo (groupe Altarea), la société Gaia Promotion, la foncière Hibrid et Ametis group sera donc chargé de la construc-tion et de la gestion de cette Cité de la gastronomie.

« C’est un projet que j’ai toujours eu depuis que Monsieur Pitte [président de la Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires, NDLR] a obtenu le classement à l’Unesco [du repas gastronomique des Français, NDLR], a soutenu Alain Taravella, président du groupe Altarea. Nous avons l’habitude de faire des grands projets qui ont du sens. La future Cité de la gastronomie sera un lieu ouvert, conçu pour faire des échanges, des rencontres et, bien entendu, la convivialité. »

La quatrième Cité de la gastronomie

Paris-Rungis deviendra la quatrième Cité de la gastronomie du réseau français, avec celle de Lyon (Rhône), Tours (Indre-et-Loire) et Dijon (Côte-d’Or). Elle s’établira en totalité à Rungis (Val-de-Marne) sur un te acteurs publics et privés sont engagés dans ce projet, dont la construction et le fonctionne-ment prévoient de limiter l’impact carbone en favorisant les matériaux réemployés, recyclés, biosourcés et issus en priorité de filières ou de sites de production locaux.

« Cette Cité de la gastronomie sera une maison pour les chefs, les Mof, mais aussi les gourmets et les gourmands, sans élitisme. Une cité qui magnifie les produits et l’ensemble des métiers de la filière de la gastrono-mie. Une cité qui partage et donne envie de partager », a affirmé Stéphanie Daumin, maire de Chevilly-Larue (Val-de-Marne) et présidente du syndicat de la Cité de la gastronomie Paris-Rungis.

« Nous serons au service du groupement pour que ce projet aboutisse vite et bien », a poursuivi Bruno Marcillaud, maire de Rungis, qui devient désormais le nouveau président de ce syndicat mixte. Cette future Cité de la gastro-nomie, située aux portes du Marché international de Rungis, sera organisée en cinq espaces distincts. Son accessibilité devrait être facilitée par le prolongement de la ligne 14 du métro, et par un accès direct via les autoroutes A6 et A86.

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