La Mairie de Paris précise ses ambitions

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Dans un entretien au quotidien Le Parisien, le premier adjoint à la maire de Paris, Emmanuel Grégoire a détaillé le nouveau dispositif qui est désormais en vigueur pour réguler les terrasses éphémères de la capitale. L’élu parisien a rappelé que la fin de la gratuité des terrasses interviendrait à la rentrée et que ce geste avait constitué « un manque à gagner pour la ville de 27,5 M€ sur un an ». Il a indiqué que les équipes de la ville et les agents de la police municipale conduiraient des missions de médiation entre les riverains et les exploitants, tout en rappelant que « des sanctions seront prises en cas de non-respect des engagements prévus dans notre règlement en matière de propreté, de bruit, d’environnement ou encore de sécurité » . Outre des contraventions allant de 68 à 135 €, Emmanuel Grégoire a brandi la menace du retrait temporaire ou définitif de l’autorisation d’exploitation de la terrasse, voire la demande d’une fermeture administrative en préfecture.

Des commissions de régulation des débits de boissons seront créées dans les arrondissements et seront chargées de dialoguer avec les exploitants. Le nouveau règlement des terrasses actuellement en discussion fixera des exigences esthétiques. Dans ce cadre, le premier adjoint a déclaré que les terrasses installées sur les places de stationnement devraient obligatoirement être dotées d’un « platelage au sol et d’un garde du corps » et être démontées lorsqu’elles ne seront plus utilisées.

Emmanuel Grégoire a enfin retenu la proposition du député et conseiller de Paris, Pierre-Yves Bournazel de créer par arrondissement un concours des plus belles terrasses.

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