Élections législatives 2024 : ce que propose Lutte Ouvrière
- Temps de lecture : 2 min
À l’approche des élections législatives 2024, le parti Lutte Ouvrière a publié son programme avec des mesures qui peuvent concerner les CHR.
Dans quelques jours, les Français se rendront aux urnes pour élire leurs nouveaux députés. C’est l’occasion de s’intéresser aux programmes des différents partis politiques et aux mesures susceptibles d’impacter les secteurs de la restauration et de l’hôtellerie. Ce qu’il faut retenir du parti Lutte Ouvrière pour les élections législatives.
Concernant le pouvoir d’achat
La hausse du pouvoir d’achat des Français est une priorité des professionnels des secteurs de l’hôtellerie et de la restauration. Pour remédier à cette baisse que traverse le pays, Lutte Ouvrière propose d’augmenter le SMIC à 2.000€, « pour que les familles populaires puissent vivre correctement sans être dans le rouge au 6 ou au 10 du mois ». Par ailleurs, cette indexation des salaires « devra être avant tout contrôlée par les travailleurs ».
Concernant les retraites, le chômage et l’immigration
Pour cette élection législative, Lutte Ouvrière souhaite tout d’abord exiger l’annulation des attaques contre les retraites. Pour le parti, « le départ à la retraite à 60 ans, voire avant, pour les ouvriers à la chaîne, les premiers de cordée, tous ceux-là qui étaient applaudis pendant le confinement ».
Afin de lutter contre le chômage, le parti de Nathalie Arthaud souhaite « imposer au patronat l’arrêt des licenciements et des suppressions d’emploi en répartissant le travail entre tous avec maintien des salaires ». De plus, le groupe veut l’abandon total de la proposition de loi visant à durcir l’assurance chômage.
En ce qui concerne l’immigration, selon un rapport du Sénat paru en 2023, les secteurs de la restauration et de l’hôtellerie comptent près de 20% d’immigrés parmi ses effectifs. Le durcissement de la législation autour de l’immigration, comme ce fut le cas avec la loi immigration, risque d’impacter les professionnels.
Pour Lutte Ouvrière, cette loi représente une attaque contre ces travailleurs : « C’est s’en prendre à des travailleurs qui se lèvent tôt pour gagner leur vie dans les métiers les plus pénibles et les plus mal payés ». L’abrogation de cette loi s’impose comme une nécessité pour ce parti.