Soupçon de soumission chimique : un cofondateur des établissements Piccolo et Vecchio visé par une plainte
- Temps de lecture : 1 min
Hubert Niveleau, cofondateur des établissements parisiens Piccolo et Vecchio, est visé par une plainte pour soumission chimique. L’homme d’affaires, qui conteste les faits, s’est mis en retrait à titre conservatoire.

Le milieu de la restauration parisienne est ébranlé par une affaire mettant en cause Hubert Niveleau, entrepreneur bien connu du secteur et cofondateur des établissements Piccolo et Vecchio, situés à Ménilmontant (Paris XIe). Ce dernier fait aujourd’hui l’objet d’une plainte pour soumission chimique, déposée par une femme qui affirme avoir été droguée à son insu lors d’une soirée privée.
Dans un témoignage publié sur les réseaux sociaux, la plaignante décrit avoir surpris Hubert Niveleau en train de verser une poudre blanche dans son verre. Elle raconte avoir ensuite ressenti des effets physiques anormaux et inquiétants, avant d’être conduite aux urgences, où une suspicion de soumission au GHB lui aurait été évoquée par les soignants. Son taux d’alcoolémie était négatif au moment des faits, selon son témoignage.
L’homme d’affaires a réagi publiquement, niant fermement les accusations et annonçant s’être mis temporairement en retrait de ses fonctions dans les établissements concernés. Par ailleurs, selon une enquête mené par le journal Libération, une seconde femme aurait également déclaré avoir été victime de faits similaires impliquant le même individu. Des témoignages faisant état de cas de soumission chimique dans les établissements concernés seraient également en cours de recueil.
À ce stade, le parquet n’a pas encore confirmé l’ouverture d’une enquête judiciaire. Une enquête interne aurait été lancée par les responsables des établissements.