559 restaurants ont reçu un avertissement depuis fin janvier

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D’après une information du JDD, 559 restaurants clandestins ont reçu un avertissement depuis le 31 janvier, signe d’un accroissement des contrôles de police ces derniers temps.

La réouverture au 1er février, cet appel à la désobéissance civile impulsé par quelques restaurateurs contestataires, n’aura jamais vu le jour. La faute à des risques trop grands financièrement notamment (fermeture administrative, suspension du versement du fonds de solidarité…).

Cela n’aura pas empêché certains restaurateurs de faire de la prohibition, comme le dévoilait Le Parisien fin janvier dans une longue enquête. Des révélations qui ont fait d’autant plus de bruit que, dans certains cas, des fonctionnaires de police et des magistrats adoubaient ces services clandestins, voire en profitaient. 

La réponse a donc été ferme : depuis le 31 janvier, selon le JDD, pas moins de 559 établissements ont reçu un avertissement. Le gouvernement avait répété ces dernières semaines, par la voix du Premier ministre Jean Castex ou celle du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, que les contrôles se multiplieraient pour veiller au respect du couvre-feu ou des fermetures de certains commerces comme les bars et les restaurants. Pour les restaurateurs avertis, l’État a décidé de ne pas avoir la main trop lourde et de leur octroyer un sursis. Néanmoins, en cas de récidive, ils sont susceptibles d’être privés d’aides, potentiellement définitivement. 

Du côté de la préfecture de Paris, d’après Le Figaro, 46 restaurants clandestins ont été verbalisés depuis le 1er janvier, avec une fermeture administrative de 15 jours, qui les empêchera notamment de faire de la vente à emporter.

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