Le magistrat avait été surpris en compagnie d’un commissaire de police dans un restaurant de Carpentras à l’heure du déjeuner le 30 janvier, alors que les établissements ont l’interdiction de recevoir de la clientèle à table.
L’affaire avait fait grand bruit, alors que la veille, des magistrats étaient surpris dans un restaurant à Paris, et Le Parisien sortait une vaste enquête sur les restaurants servant malgré l’interdiction, avec parfois la complicité de fonctionnaires de police.
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Le 30 janvier, le vice-procureur de Carpentras était surpris lui aussi dans un restaurant, attablé aux côtés d’un commissaire. Ce dernier a d’ailleurs fait les frais de ce repas clandestin, le ministre de l’Intérieur ayant annoncé sa mutation à Sarcelles, dans le Val-d’Oise. Pour les deux, ainsi que pour le restaurateur qui les avait servis, les poursuites ont en revanche été abandonnées, et l’affaire classée sans suite. En effet, d’après Le Point, le procès-verbal relevant l’infraction établi ce jour-là n’avait pas été signé, et l’utilisation non conforme des caméras de vidéoprotection ont vicié la procédure.
De ce fait, le parquet de Nîmes n’a eu d’autres choix que de procéder au classement sans suite, les règles du Code de procédure pénale n’ayant pas été respectées.
Toujours d’après Le Point, 15 personnes étaient présentes ce jour-là dans le restaurant, ne portant pas de masque. Aucune d’entre elles n’aurait fait l’objet d’une contravention de 135 euros.