Heineken organise une table ronde sur l’écoresponsabilité

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Le groupe brassicole Heineken a organisé le 8 novembre 2023 deux tables rondes dans le cadre de son 150e anniversaire qu’il souhaite inscrire dans le respect de l’environnement.

La table ronde sur l'écoresponsabilité organisée par Heineken le 8 novembre 2023. Crédit : Aurélien Peyramaure / Au Cœur du CHR.
La table ronde sur l'écoresponsabilité organisée par Heineken le 8 novembre 2023. Crédit : Aurélien Peyramaure / Au Cœur du CHR.

Le groupe brassicole Heineken dédie son 150e anniversaire à une consommation plus respectueuse de l’environnement. Dans ce cadre, il a organisé le 8 novembre deux tables rondes portant sur cette thématique. L’une ayant à la communication de marque, et l’autre aux choix et aux engagements des différents acteurs de la chaîne de valeur, à savoir les fournisseurs, les distributeurs et les consommateurs.

Pour cette dernière, étaient conviés Jean Hornain, directeur général de Citeo, entreprise visant à réduire l’impact environnemental des emballages, Bertrand Swiderski, directeur du développement durable et de la RSE chez Carrefour, et Caroline Missika, directrice des affaires publiques chez Heineken. Dans ce dialogue, Jean Hornain, qui a souligné la responsabilité du producteur, a énoncé trois engagements : « Réduire l’emballage à usage unique, en l’allégeant, en le faisant disparaître ou en développant le réemploi ; proposer des solutions de recyclage parce que tout emballage mis sur le marché doit être recyclé ; et enfin qu’il n’y ait aucun emballage dans la nature. »

Le tri, un geste pas encore naturel

Dans cette logique, Heineken a demandé à ses fournisseurs de réduire leurs émissions de CO2. De plus, « en France, nos emballages correspondent à 40% de nos émissions de CO2. Notre engagement est donc d’atteindre d’ici 2040 zéro émission nette sur l’ensemble de la chaîne de valeur », a précisé Caroline Missika. Cependant, les acteurs ont également pointé du doigt le rôle du consommateur final. « Le consommateur possède un rôle clé dans cette transformation », a confirmé Bertrand Swiderski. Et ce, notamment dans le cadre du tri des déchets.

« Il est nécessaire d’utiliser nos marques pour véhiculer des messages comme le réemploi, l’importance du geste de tri, à travers la publicité par exemple », a poursuivi Caroline Missika, avant de citer la démarche du groupe pour ses 150 ans. En effet, celui-ci a décidé de remplacer son nom par la mention « recyclable ». Et ce, pendant un mois, sur les canettes commercialisées en grande distribution. Une opération présentée par Caroline Missika comme « un signal fort montrant que les marques s’approprient ces sujets ».

Et ce dans un contexte où le geste de tri n’est pas encore naturel pour les Français. En effet, si neuf sur 10 disent trier, seulement un sur deux indique le faire systématiquement, c’est-à-dire de manière quotidienne. Jean Hornain a ainsi conclu : « Nous plafonnons. Certains ont un doute sur la réalité du recyclage, d’autres ne trouvent pas forcément le bon bac parce qu’il n’a pas la même couleur selon les régions. »

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