Avant-match en trompe-l’œil

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La Coupe du monde de rugby est apparu comme un trompe-l’œil pour les projections des professionnels de l’hospitalité et de la restauration

Jeremy Denoyer
Jeremy Denoyer. Crédit DR.

La Coupe du monde de rugby aurait pu permettre aux professionnels de l’hospitalité et de la restauration de se projeter dans un accueil massif de touristes, alors que les Jeux olympiques et paralympiques (JOP) approchent à grands pas. Mais l’organisation de la plus grande compétition de rugby – qui s’est achevée le 28 octobre dernier – ne peut être comparée avec celle des JOP de Paris. Si l’activité des cafés et des restaurants fut en hausse le premier week-end de septembre (+ 34%), et que les hôteliers ont enregistré un volume d’affaires en net croissance (+ 242%) durant le dernier week-end du tournoi, les chiffres n’ont pas été stables sur la durée. Ils ont parfois même été un trompe-l’œil (si on intègre l’inflation).

Selon l’Alliance France Tourisme, la fréquentation hôtelière au niveau national a baissé de 1,1 point par rapport à l’année 2022 sur la même période. En Île-de-France, ce taux de fréquentation s’est, lui, affaibli de 3,9 points. L’été 2024 devrait être une autre paire de manches pour les CHR parisiens. « Selon les premières études que nous avons eues, nous attendons presque 16 millions de touristes, avec une part répartie entre les Jeux olympiques et les Jeux paralympiques, précisait Pierre Rabadan, adjoint à la mairie de Paris en charge du sport, des Jeux olympiques et paralympiques, au micro de France Bleu en avril dernier. On pense qu’on aura un flux d’un ou deux millions un peu supérieur à d’habitude, mais on restera dans les niveaux de ce que la ville est capable d’accueillir en touristes pendant la période d’été. »

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