Alain Fontaine prend la tête de l’AFMR

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Alain Fontaine a succédé aujourd’hui, mardi 26 novembre, à Francis Attrazic, à la présidence de l’Association française des maîtres restaurateurs.

Alain Fontaine
Alain Fontaine

Ce passage de témoin, qui semblait aller de soi au sein de l’association, a pourtant provoqué de nombreux remous durant la semaine qui a précédé. Cet événement a en effet occupé une bonne partie des débats de la branche restauration de l’Umih, le 20 novembre. Véronique Gaulon, présidente de l’Umih Berry et vice-présidente de la branche restauration, a notamment jugé intolérable l’idée qu’Alain Fontaine puisse succéder à Francis Attrazic à la présidence de l’Association française des maîtres restaurateurs lors de son assemblée générale, ce mardi 26 novembre.

Rappelons que cette association reconnue par l’État, qui compte aujourd’hui 3 008 maîtres restaurateurs, avait été fondée par Francis Attrazic, alors vice-président de l’Umih. Ce dernier a aujourd’hui pris ses distances avec le syndicat de la rue d’Anjou et souhaite transmettre le flambeau à son dauphin, Alain Fontaine, qui, depuis des années se montre très actif dans l’association, mais qui est adhérent au GNI. Ce dernier point soulève le courroux de Véronique Gaulon, qui assure que 75 % des membres de l’association sont membres de l’Umih et a appelé les adhérents maîtres restaurateurs à faire barrage à la candidature d’Alain Fontaine. Jacques Ebert, responsable alsacien, est monté à la tribune à Biarritz pour faire acte de candidature, avec l’appui de la branche restauration de l’Umih et de son président, Hubert Jan. Face à cette attaque en règle, Alain Fontaine s’était contenté de rappeler que « l’AFMR n’est pas passée aux mains du GNI, car le conseil d’administration actuel est composé d’une majorité d’administrateurs qui ne sont pas syndiqués et très éloignés du débat syndical ». Considérant l’élection à l’unanimité d’Alain Fontaine aujourd’hui, mardi 26 novembre, il semble que Véronique Gaulon a surestimé l’influence de ses troupes au sein de l’AFMR. Mais comme elle l’avait indiqué une semaine plus tôt avec Jacques Ebert, elle se réserve le droit de porter l’affaire en justice pour contester le bon déroulement d’une assemblée générale qu’elle estimait biaisée à l’avance.

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