Trois questions à Charles Asselineau, chef cuisinier entre Paris et la Creuse

  • Temps de lecture : 2 min

Rencontre avec Charles Asselineau, chef cuisinier entre Paris et la Creuse.

Charles Asselineau
Charles Asselineau. Crédit : DR.

Charles Asselineau est chef cuisinier entre Paris, où il travaille pour le traiteur haut de gamme Potel et Chabot et la Creuse, où il officie à l’Auberge de La Feuillade à Faux-la-Montagne (23). Charles Asselineau a répondu aux trois questions d’Au cœur du CHR.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je dirai que c’est compliqué de parler de soi… Je me définis avant tout comme un survivant (NDLR : Charles Asselineau a perdu un bras suite à un accident de la route survenu à l’adolescence). Quand on a vu la mort en face, on est plus à même de connaitre la valeur même de la vie. Aujourd’hui, j’ai donc tendance à vivre les choses à 150 %, et ça, cela fait de moi un bon vivant par définition.

Qu’est ce qui vous préoccupe le plus en ce moment ? 

Le contraire de ce que nous faisons tous les jours à l’Auberge de la Feuillade : l’utilisation de produits déjà préparés. Aujourd’hui, la profession est comme salie car il y a des produits congelés et déjà préparés dans toutes les cuisines. À la Feuillade, nous revenons aux bases de la cuisine : une carotte par exemple, on l’épluche, on la taille et on en fait des carotte râpées et c’est tout. Ici, tout est fait maison. Cela ne devrait pas être considéré comme quelque chose d’incroyable mais comme quelque chose de normal.

Comment envisagez-vous la saison cet été ?

Cela va être très chargé ! La saison a déjà bien commencé : il y a du monde partout. Grâce au lac de Vassivière nous avons beaucoup de touristes. Heureusement, nous avons une bonne équipe et tout va très bien se passer.

PARTAGER