Trois questions à Tom Gargonne, fondateur de la Halle Flachat située à Asnières-sur-Seine (92)

Tom Gargonne est le fondateur de la Halle Flachat, halles gourmandes situées à Asnières-sur-Seine (92). Ce lieu hybride a ouvert en juin dernier. La Halle Flachat est dédiée au bien manger et au bon vivre. Tom Gargonne a répondu aux trois questions d’Au cœur du CHR.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Tout d’abord, je dirai que je suis quelqu’un qui ne vient pas du tout du monde de la restauration. En effet, réalisateur pendant vingt ans, j’ai grandi dans un milieu artistique et à la quarantaine, j’ai eu une vraie envie d’aller vers les métiers dont je rêvais lorsque j’avais 12 ans. J’ai commencé Ferrandi dans un format spécifique pour les entrepreneurs. Je souhaitais, et je souhaite toujours, créer de de l’expérience. Je veux que les gens profitent d’un moment particulier où règne la convivialité. Lorsque je suis tombé par hasard sur la Halle Flachat, je trouvais cela dommage que cela ne soit pas plus qu’une halle. J’en ai parlé au maire. Lui, voulait en faire un food court alors je lui ai propose l’idée de la halle gourmande, un endroit qui rassemble. Et maintenant, tous les jours depuis que j’ai ouvert en juin c’est ce que je vis : je vois des gens qui ont plaisir à se retrouver, à échanger et à profiter d’un lieu vivant dans le 92.

Qu’est ce qui vous préoccupe le plus dans votre métier en ce moment ? 

Quand je me lève le matin, je pense à deux choses. La première, c’est l’expérience proposée aux clients. Je veux un lieu qui rassemble, un lieu convivial. Il faut réussir à laisser un bon souvenir chez chacun. Enfin, la deuxième chose, c’est mon équipe. Je viens du monde de l’audiovisuel où il y a une forte notion de famille et j’ai besoin de retrouver cela au sein de la Halle Flachat. Il faut beaucoup d’échanges pour que cela puisse fonctionner correctement. J’ai vraiment du mal avec les personnes qui ne savent pas échanger avec les autres. Pour créer un moment convivial, il faut qu’il y ait de la convivialité au sein même de l’équipe. Tous les jours je mets un point d’honneur à cela.

Comment envisagez vous l’avenir de la Halle Flachat ? 

Nous allons tenir jusqu’au gel puisque la Halle Flachat est à ciel ouvert et puis, lorsqu’il fera trop froid nous commencerons les travaux. À la réouverture au printemps 2024, nous aurons 30 à 40 employés. Nous espérons un chiffre d’affaires de 3 millions d’euros dès la troisième année. De plus, nous avons la volonté d’aller encore plus loin dans nos exigences responsables. En effet, nous allons tout faire pour que ce soit un lieu où l’on évite les absurdités : nous ne ferons pas venir des bouteilles d’eau de l’autre bout de la France. Nous souhaitons filtrer l’eau de la commune et surtout, qu’elle soit gratuite pour tous. Nous allons trouver la bonne formule entre plaisir et alimentation durable. Pour finir, je mettrai un point d’honneur à ce que les prix restent accessibles à tous et que le lieu reste vivant du matin jusqu’au soir.