Trois questions à Laurent Wolfelsperger Marsalon, fondateur du Cabas Creusois à Guéret (23)

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Rencontre avec Laurent Wolfelsperger Marsalon à l’origine de l’épicerie fine Le Cabas Creusois à Guéret dans la Creuse (23).

Laurent Wolfelsperger Marsalon
Laurent Wolfelsperger Marsalon. Crédit : DR.

Laurent Wolfelsperger Marsalon a fondé Le Cabas Creusois en 2016 dans l’idée de participer à l’économie locale en faisant se rencontrer les différents producteurs de la région. Dans cette épicerie fine, il propose des produits creusois qu’il a lui-même sourcé mais également une offre de restauration dont les plats sont cuisinés avec les produits de la région. Laurent Wolfelsperger Marsalon a répondu aux trois questions d’Au cœur du CHR.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Avant de travailler ici, au Cabas Creusois, j’ai eu une autre vie : j’ai été architecte Dplg (Diplôme d’architecte diplômé par le gouvernement). J’ai travaillé en architecture pendant une dizaine d’années, notamment sur des monuments historiques, comme des châteaux ou des églises, mais également des logements ou des agences bancaires. Je me suis installée en Creuse en 2014 dans l’idée de réunir dans un même endroit les produits de cette région tout en profitant de cette campagne à laquelle je suis très attachée puisque enfant, je venais souvent ici en vacances.

Qu’est ce qui vous préoccupe le plus en ce moment ? 

Pour être franc, j’ai très peu de clients pénibles. Lorsque l’on se rend au Cabas Creusois c’est avant tout pour se faire plaisir ou pour faire plaisir. Parfois, lorsqu’il y a beaucoup de monde, certains clients m’aident même à débarrasser ! Cependant, de manière générale, je pense que nous nous mettons rarement à la place de l’autre. Chaque métier à ses propres modalités. Étant seul ici, je remarque souvent le manque d’anticipation des personnes qui viennent déjeuner. Appeler pour réserver, par exemple, me permettrait d’anticiper les commandes et de gagner du temps.

Comment envisagez-vous la saison cet été ?

L’été, il y a du monde en Creuse alors c’est d’autant plus compliqué d’être seul. J’avais peur de ne pas trouver quelqu’un pour la saison mais à priori, le problème est réglé : je serai accompagné pour la saison estivale. Par ailleurs, si j’avais un bon chiffre d’affaires, je fermerai certainement l’été mais aujourd’hui je ne peux pas me le permettre.

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