Trois questions à Mathilda Motte, fondatrice de La Maison du Mochi

  • Temps de lecture : 3 min

Rencontre avec Mathilda Motte, fondatrice de La Maison du Mochi. Cette enseigne est spécialisée dans la confection du daifuku mochi, une spécialité venue tout droit du pays du soleil levant.

Mathilda Motte
Mathilda Motte, fondatrice de La Maison du Mochi. Crédit : Lisa Klein Michel

Mathilda Motte est la fondatrice de La Maison du Mochi. Aujourd’hui, cette enseigne spécialisée dans le daifuku mochi, une pâtisserie japonaise, comptabilise trois boutiques à Paris (3e, 6e, 17e). Mathilda Motte a répondu aux trois questions d’Au cœur du CHR.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

J’ai crée La Maison du Mochi en 2016 après avoir vécu un an au Japon. Là-bas, j’en mangeais tous les jours : c’était pour moi un véritable coup de foudre. Une fois rentrée en France, cela m’a manqué puisque tous les mochis que je trouvais à l’époque ne correspondaient en rien à mes attentes. Alors, j’ai commencé à apprendre à en faire seule, chez moi, en Touraine. J’ai ensuite publié un livre sur le sujet et ce n’est qu’après sa publication que je me suis lancée dans leur commercialisation. Au début, jamais je n’aurai pu imaginer ouvrir ne serait-ce qu’une seule boutique. J’ai d’abord lancé un site de ventes en ligne et d’ateliers et aujourd’hui, La Maison du Mochi compte trois boutiques et vingt employés. Nous fournissons également quelques restaurants et des épiceries fines. Finalement, la pâtisserie japonaise c’est un monde assez secret alors, aujourd’hui encore, je continue de me perfectionner.

Comment se différencier du reste du marché en tant que mono-produit ? 

Je pense que c’est plutôt à ceux qui arrivent sur le marché de se poser cette question. À La Maison du Mochi, nous restons fidèles à nos valeurs premières. Tout d’abord, il est très important pour moi de continuer de travailler en accord avec la saisonnalité et le local mais également de rester créatifs. Nous aimons aussi nous associer à des maisons qui partagent nos valeurs d’artisanat et de sourcing comme Lemon Story ou encore Roellinger. Enfin, le daifuku mochi de La Maison du Mochi est un produit authentique et donc réellement artisanale. En effet, 90 % du temps, nous travaillons avec des fruits bruts et des plantes fraîches. Selon moi, le mochi, c’est l’alliance parfaite entre le goût, le beau et le bon pour la santé.

Comment envisagez vous l’avenir de La Maison du Mochi ?

Cela me va très bien de rester sur le côté mono-produit. Je n’ai pas l’intention de transformer La Maison du Mochi en une maison de pâtisseries d’inspiration japonaises par exemple. Moi, c’est le daifuku qui me passionne. Dans mon nouveau livre, Douceurs japonaises, publié aux éditions de La Martinière, je continue d’explorer l’univers du mochi. Cette pâte de riz gluante peut, par exemple, être préparée sous forme de cake. C’est une matière qui m’intéresse énormément. Étant donné que la Maison du Mochi est affiliée à la catégorie confiserie-chocolaterie, j’aimerais explorer davantage cette direction. Enfin, le mochi est par essence un produit entièrement végétal et il le restera.

PARTAGER