Trois questions à Michael Zouari, chef du restaurant Amami

  • Temps de lecture : 2 min

Rencontre avec Michael Zouari, chef du restaurant Amami situé au 17 rue Charlot à Paris (3e).

Le chef Michael Zouari.
Le chef Michael Zouari. Crédit : DR.

Michael Zouariest chef du restaurant Amami (Paris 3e). À sa table, il propose une cuisine familiale d’inspiration juive. Michael Zouari a répondu aux trois questions d’Au cœur du CHR.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

J’ai travaillé plusieurs années en tant que chef opérateur et réalisateur puis, en 2018, après être passé par Ferrandi, je suis devenu cuisinier.J’ai travaillé au sein de restaurants comme Passerini et Miznon et aujourd’hui, je suis chef d’Amami (17 rue Charlot 75003 Paris).«Amami», cela signifie «simple» ou «populaire» en hébreux. Dans mon restaurant, je propose une cuisine méditerranéenne qui met à l’honneur la cuisine juive et ce, midi et soir.

Finalement, la cuisine, j’ai toujours aimé ça. J’ai grandi dans une famille où elle tenait une place importante et j’ai donc toujours été habitué à avoir de belles choses à table. En effet, cuisiner et manger c’est quelque chose de profondément ancré dans ma famille. La cuisine est vectrice de liens et elle est liée à plein de beaux événements.

Qu’est ce qui vous préoccupe le plus en ce moment ?  

Au quotidien, je dirai que ce sont les fins de mois. Il est primordial de pouvoir payer les personnes avec lesquelles je travaille. Si je fais un comparatif entre 2019 et aujourd’hui, nous faisons certes plus volume mais nous avons pourtant perdu de l’argent. Ceci est lié au fait que toutes les matières premières ont augmenté. Nous travaillons tous beaucoup mais il faut tout de même faire un maximum de couverts pour s’en sortir.

Comment voyez-vous vous l’avenir de votre métier ?

Je suis de nature optimiste alors je dirai simplement que les gens que je rencontre aiment toujours autant se réunir et manger autour d’une bonne tablée. Aller au restaurant c’est un moment propice au partage et cela le restera. En revanche, si je devais ouvrir un restaurant aujourd’hui je ne le ferai pas ou du moins, je le ferai mais différemment ! Je proposerai la même cuisine que chez Amami mais en version street food. C’est rapide et accessible et cela va de pair avec les nouvelles manières de consommer qui ont elles aussi énormément évolué.

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