Sylvain Parisot reçoit le prix du Meilleur Bistrot Lebey

  • Temps de lecture : 2 min

Le chef Syvain Parisot reçoit le prix du Meilleur Bistrot Lebey pour son établissement Jeanne-Aimée qui se situe à Paris dans le 9e arrondissement.

Le chef Sylvain Parisot entouré de François Demouy, responsable communication et marketing de Palmer & co (à gauche), ainsi que Pierre-Yves Chupin, directeur général des éditions Lebey et Emmanuel Dubs, directeur général de Zwilling Staub France (à droite). Crédit Pauline de Waele

Le Prix Staub Lebey du Meilleur Bistrot parisien a été décerné au restaurant Jeanne-Aimée, situé dans le 9e arrondissement. Aux côtés du partenaire historique Staub, un nouveau venu, le champagne Palmer & co, qui soutient pour la première fois ce prix.

A la tête de Jeanne-Aimée, le jeune chef de 31 ans, Sylvain Parisot qui a ouvert l’établissement en mars dernier, après trois ans de travaux. Il a fait ses armes dans de grandes maisons, dont l’Apicius, l’Astrance et la Marine qui constituent deux expériences fondatrices dans sa vie. « J’ai souhaité me former dans des maisons éclectiques pour apprendre le maximum de techniques et pour poser les fondations », explique le chef qui a mûri ces dernières années le projet de lancer sa propre affaire. Il a pour ambition avec son bistrot de « s’amuser et d’étonner les gens » . Pour cela, il revisite les grands classiques, tout en proposant une cuisine qui lui ressemble. On y retrouve une forte influence du Japon, utilisant notamment de nombreuses algues et travaillant les poissons à la japonaise. Le bistrot, qui accueille entre 40 et 45 couverts, dispose d’une entrée majestueuse, avec une vue imprenable sur l’église de Notre Dame de Lorette. La salle, spacieuse avec de grandes tablées en bois, profite d’une verrière qui laisse entrer un puits de lumière naturel.

Le Prix Staub Lebey du Meilleur Bistrot a été remis par Pierre-Yves Chupin, à la tête des éditions Lebey. Pour lui, il est essentiel de capitaliser sur ce patrimoine français tout en mettant en avant les chefs qui font vivre les bistrots « sans en faire un musée des traditions populaires ». Le choix s’est porté sur cet établissement en raison de la personnalité du chef, « un homme animé par la passion, ainsi que la volonté de transmettre à ses équipes et à ses clients, et qui possède une vraie culture du goût, nous confie-t-il. Il n’hésite pas à faire des aller-retour entre notre patrimoine et ses envies du moment. Le bistrot doit rester un lieu de liberté et c’est le cas ici. »

PARTAGER