La Tablée volcanique valorise les artisans auvergnats

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Le Puy Mary et la Chaîne des Puys se sont associés pour faire se rencontrer les producteurs du terroir auvergnat aux restaurateurs parisiens.

Lionel Chauvin (au centre), président du conseil départemental du Puy-de-Dôme et Philippe Fabre, vice-président du conseil départemental du Cantal (sur sa droite) étaient réunis pour cette soirée.

En marge du Salon international de l’agriculture, des brasseurs, des agriculteurs, des vignerons et différents artisans des métiers de bouche étaient réunis, jeudi 2 mars, à la brasserie Cavale (Paris, 10e).

« Le Puy-de-Dôme et le Cantal sont effectivement deux terres exceptionnelles en produits locaux, transformés sur place. Le petit clin d’œil était aussi de se dire qu’on amène aux Auvergnats de Paris, nos plus beaux des produits des Grands Sites. L’esprit de cette soirée est d’échanger ensemble », a expliqué Lionel Chauvin, président du conseil départemental du Puy-de-Dôme, lors de cet événement.

Cette seconde édition de la Tablée volcanique a regroupé, jeudi 2 mars, une quinzaine de producteurs des deux Grands Sites de France que sont le Puy Mary – Volcan du Cantal et le Chaîne des Puys (Puy-de-Dôme).

Un marché auvergnat à Paris ?

« L’année dernière, nous avons fait une première opération pour sensibiliser les brasseurs mais aussi les producteurs des deux départements auvergnats, a rappelé Philippe Fabre, vice-président du conseil départemental du Cantal et président du syndicat mixte du Puy Mary. Avec Lionel (Chauvin), on aimerait bien peut-être faire un marché auvergnat… Pourquoi ne pas investir une place, une rue parisienne pour proposer aux Parisiens un marché auvergnat ? Je suis sûr que les Parisiens seront friands de cela. »

Un marché auquel pourrait participer le pâtissier chocolatier Jérémie Grenier. Ce dernier propose notamment ses Carrés du Puy Violent, des biscuits reconnus par la marque Valeurs Parc Naturel régional des Volcans d’Auvergne. La Brasserie 360 et ses bières vivantes d’altitude produites à Saint-Martin-Valmeroux (Cantal) auraient également la possibilité d’être découvertes, tout comme le travail réalisé par les Chevaliers de la Saint Verny. Cette confrérie d’oenologie, créée en 2015, a pour but de faire découvrir les vins d’Auvergne. Et plus généralement de faire comprendre les saveurs des différents vins.

« On apprend à distinguer les arômes. Dans le vin rouge, ça sera des fruits rouges : groseilles, cassis, cerise… Avec le blanc, ce sera plus les citrus, alors que dans les vins plus anciens, il y a des notes boisées », explique Daniel Gregories, vice-président de la confrérie des Chevaliers de la Saint-Verny. Reste à savoir si toute cette connaissance sera réduite à l’aire d’attraction de Clermont-Ferrand, ou si elle pourra être diffusée également à Paris l’an prochain.

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