Synetam, une fusion syndicale des fabricants d’équipements

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Le Syndicat national de l’équipement des grandes cuisines (SYNEG) et l’Union des industries d’articles pour la table, le ménage et activités connexes (UNITAM) forment désormais une seule entité.

Pierre Marcel (président du Synetam) et Guilhem Pinault (vice-président du Synetam), ce 4 mai 2023, à la Maison de la mécanique, siège du syndicat. (crédit : Jeremy Denoyer)

Ils ne font plus qu’un ! Depuis le 4 mai 2023, Le SYNEG et l’UNITAM forment le Synetam : l’union des fabricants d’équipements et d’ustensiles pour la restauration et les arts culinaires. Cette nouvelle organisation représente désormais 87 fabricants leaders dans les domaines de la cuisine, la coutellerie, les arts de la table, la blanchisserie, les conduits de fumée.

Elle réalise un chiffre d’affaires de 1, 5 milliard d’euros et emploie 7 000 personnes.« Une des priorités est de faire un seul syndicat, de former une équipe unie qui œuvre pour les 87 membres. Cela va nous occuper une bonne partie de l’année », estime Guilhem Pinault (ex UNITAM), vice-président du Synetam.

Cette union professionnelle a présenté 10 engagements concernant son organisation. Le syndicat souhaite notamment «favoriser le rapprochement des points de vue entre (les) adhérents » (engagement n°2). Mais aussi être « force de proposition auprès des pouvoirs publics, du parlement, des parties-prenantes et des relais d’opinion » (n°3).

L’unité : « un vrai défi »

Le Synetam a le désire également de « contribuer plus efficacement à la vie réglementaire et technique de la filière » (n°4) ou encore d’organiser « la RSE de la filière » (n°7). « Dans notre ADN, le travail, la production, la valeur ajoutée sont réalisés dans les commissions. Une commission du Synetam réunit des experts dans leurs domaines, qui prennent position sur des sujets, a précisé Pierre Marcel (ex SYNEG), président du Synetam. Il y a un écueil : nous allons être nombreux, c’est plus délicat (…) Il y a des risques de dilution de certaines expertises, des risques d’opposition. C’est un vrai défi, il va falloir être attentif à ça. »

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