Bérangère Loiseau, Cédric Giacinti…Les repères de la semaine

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Bérangère Loiseau, Cédric Giacinti…Les repères de la semaine Retrouvez les repères de la semaine avec l’Auvergnat de Paris et Au Cœur du CHR.

Berengere Loiseau. Crédit DR.
Berengere Loiseau. Crédit DR.

Bérangère Loiseau est devenue présidente directrice générale du groupe Bernard Loiseau cet été. La fille aînée du géant de la gastronomie française avait rejoint l’entreprise familiale en 2013 avant d’en devenir la vice-présidente depuis 2021. Bérangère Loiseau se fixe aujourd’hui pour mission « de faire vivre l’histoire et l’esprit du Relais Loiseau, au présent », précise le groupe. Cette « évolution sans révolution », qui a été entamée par le rafraîchissement des chambres de l’hôtel 5 étoiles de Saulieu, s’incarne aussi par l’aménagement de la salle Dumaine « et la mue qu’entame le restaurant La Côte d’Or », où Louis-Philippe Vigilant est désormais le chef.

Cédric Giacinti est nommé directeur général de Pitaya, réseau de franchise de street food thaïlandaise du groupe Bertrand. Après 25 ans d’expérience dans le secteur du retail (Intermarché, Sport 2000) et de la restauration rapide (Subway, Brioche Dorée, Le Fournil de Pierre), il intègre aujourd’hui une nouvelle enseigne. « Je suis ravi de rejoindre les équipes du groupe Bertrand en tant que directeur général de Pitaya. Pitaya a en effet su créer une expérience unique à grande échelle, en s’imposant comme un des acteurs majeurs de la restauration rapide à thème, grâce à sa passion pour des saveurs authentiques, une constante quête de l’expérience client », a déclaré l’homme de 51 ans.

Antoine Liévaux est le nouveau chef exécutif de Coya (Paris 7e ), restaurant gastronomique aux accents péruviens, depuis le mois de septembre. Passé par Patina Hotels & Resorts et le Kudadoo Private Island by Hurawalhi aux Maldives, ou encore le restaurant japonais Xaka, à Trouville-surMer (Calvados), Antoine Liévaux a fait ses classes au Spoon (Paris 2e ) d’Alain Ducasse. Attaché à la cuisine fusion, le chef travaille des produits sourcés, afin de créer des plats en accord avec la carte qui a fait la renommée de ce groupe présent à l’international. Cette carte offre notamment des ceviches cuisinés à la minute, du guacamole mixé à table ou encore des pièces de viandes marinées et braisées

En baisse

La filière pêche française est au bord du gouffre. Déjà en déclin depuis plusieurs mois en raison de la crise énergétique, la filière pêche doit faire face à de nouvelles augmentations. Coût du carburant, coût de l’électricité ou encore baisse importante des volumes de pêche, l’ensemble du secteur–représenté par l’association France Filière Pêche –est en grande diffi culté. De plus, le secrétaire d’État à la Mer, Hervé Berville, a annoncé l’arrêt des aides au carburant pour les navires de pêche à partir du 15 octobre prochain. Cette mesure, associée à un contexte économique morose pour les Français, risque d’accélérer la déconsommation des produits de pêche.

Dans la presse

Big Mamma change de mains. Le groupe français aux 23 établissements spécialisés dans la cuisine italienne, Big Mamma, change de propriétaire… et s’installe en Angleterre. « La société d’investissement basée à Londres McWin Capital Partners vient ainsi d’en devenir l’actionnaire majoritaire. Depuis le dernier tour de table en 2018, la majorité du capital appartenait à des business angels allant de Stéphane Courbit à Xavier Niel ou Frédéric Biousse, dont certains accompagnaient Big Mamma depuis ses débuts », expliquait Les Échos, sur son site, le 19septembre. Mais les deux fondateurs, TigraneSeydoux et Victor Lugger, resteront à bord du navire en tant qu’actionnaires « très importants », précise le journal économique, estimant désormais la valorisation du groupe à 270 M€. Le fonds d’investissement McWin, bien implanté dans le secteur de la restauration et des technologies alimentaires, permettra à Big Mamma de poursuivre son développement en France, en Europe et de s’implanter également au Moyen-Orient et aux États-Unis.

Insolite

Un déjeuner dans le noir pour sensibiliser. Le restaurant Le P’tit salon à Bourg-Achard (Eure) organisera, le mardi 3 octobre, un déjeuner dans l’obscurité. Ce repas, initié par le centre des chiens guides d’aveugles Paul Corteville de Honguemare-Guenouville (Eure), a pour objectif « de sensibiliser les personnes valides aux difficultés que rencontrent au quotidien les déficients visuels », précise L’Éveil de Pont-Audemer. Ainsi, les clients de ce déjeuner dans le noir se verront mettre un bandeau sur les yeux avant d’être emmenés jusqu’à leur table. Par la suite, « les animateurs de l’association leur enseigneront quelques techniques utilisées par les défi cients visuels », explique Régine Benesville, responsable de l’antenne de Normandie de l’association des chiens guides d’aveugles. Afin de se reperér, les assiettes sont généralement considérées comme des horloges. La viande est placée à 8 h, les légumes à 4 h et leur verre à 1 h. À la fi n du repas, les participants pourront échanger avec les membres de l’association.

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