Coûts de l’énergie : le GHR signe une tribune
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Face à l’augmentation des coûts de l’énergie, le GHR Paris Île-de-France signe une tribune pour demander des actes concrets.
Le Groupement des hôtelleries et restaurations (GHR) Paris Île-de-France demande au Gouvernement des actes concrets. Pascal Mousset et Valérie Saas-Lovichi, respectivement président et vice-présidente du GHR Paris Île-de-France, co-signent une tribune dans Les Echos. Ils dénoncent des factures de gaz et d’électricité multipliées par quatre pour les CHR.
Le groupement appelle ainsi à des mesures gouvernementales. Ceci « pour redonner de l’air à nos entreprises, autrement que par des mesurettes correctives insuffisantes ». Il en va de la survie des cafés, hôtels et restaurants de France. « La douloureuse expérience du Covid nous rappelle à quel point un monde sans ces lieux générateurs de commun, n’est pas souhaitable », estiment les co-signataires.
Pour eux, le secteur est «en danger» : «Les risques de fermetures ne sont ni des exagérations ni des mirages. Elles sont réelles. Le secteur de l’hébergement et de la restauration compte parmi ceux dont le nombre de défaillances d’entreprise est le plus fort, avec un triste record de 6.998 faillites comptabilisées en juillet dernier, et l’année n’est pas finie.» Par ailleurs, le GHR demande une extension du bouclier tarifaire à toutes les PME-PMI.
Les co-signataires demandent également l’autonomie énergétique du pays, notamment la sortie immédiate de l’Arenh (pour Accès réglementé à l’électricité nucléaire historique), «afin que la France retrouve son indépendance énergétique sur le gaz et l’électricité.»
Le GHR tire ainsi la sonnette d’alarme, en concluant : «Nos entreprises veulent vivre.»
