Édito : Cafés et PMU, le renouveau

Ils font battre le cœur de nos villes ! Les bars et cafés de quartier sont l’une des incarnations quotidienne du vivre ensemble à la française. Et méritent, eux aussi, d’offrir un cadre agréable – et non forcément passéiste – aux clients. Nous aimons retrouver les éléments qui font ces établissements, lorsque nous passons le pas de leur porte : un zinc, une odeur de café, le bruit de la tireuse, des rires, des exclamations… En somme, un art de vivre qui nous est propre. Mais celui-ci ne doit pas être enfermé dans le formol. L’offre culinaire des bistrots s’est nettement améliorée cette dernière décennie.

Désormais, plusieurs rades entament également une montée en gamme. « Notre constat, c’était de se dire que les bars du coin sont une part du patrimoine français mais qu’ils ont l’image de lieux pas accueillants, et où on va encore moins se restaurer. On est un peu entre-deux : il y a plein de cafés où il y a une bonne ambiance, mais souvent on ne mange pas très bien. » C’est à partir de ce constat que Paul-Henri, patron du Cornichon (Paris 11e), a décidé de pimper son bar-restaurant, tout en proposant une cuisine populaire française de qualité. Quelques cafés sportifs et bars-tabacs enclenchent aussi cette dynamique. La marque PMU, elle-même, a d’ailleurs lancé son réseau de bistrot « Paris Mutel Urbains », avec un mobilier revisité et plus de confort. Enfin, si les bars de quartier connaissent des évolutions récentes, ils ne doivent pas perdre pour autant ce qui fait leur identité et leur âme : l’humain.