Fabrice Sommier, Éric de Saint-Louvent… Les repères de la semaine

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Albert Manzone, Rejane Narbonnet… Retrouvez les repères de la semaine avec l’Auvergnat de Paris et Au Cœur du CHR.

Fabrice Sommier, nouveau Président de l'UDSF.
Fabrice Sommier, nouveau Président de l'UDSF. Crédit : DR.

Fabrice Sommier est le nouveau président de l’Union de la sommellerie française (UDSF). Il succède à Philippe Faure-Brac à la tête de l’association. «Je suis honoré d’être élu à la présidence de l’UDSF, avec cette équipe enthousiaste à mes côtés, pour faire rayonner la sommellerie», a déclaré l’intéressé. Meilleur Ouvrier de France en sommellerie, en 2007, Fabrice Sommier a exercé dans l’hôtellerie de luxe et la restauration étoilée durant plus de 35ans. Il a notamment fait ses classes aux côtés de Bernard Brossier et Jean-François Rodallec, avant d’être chef sommelier chez MartinSchreiber et Philippe Groult. Michel Desroches est à l’origine de sa passion.

Éric de Saint Louvent, a été nommé président directeur général de Big Groupe, propriétaire de l’enseigne Big Fernand. Il succédera à Maurizio Biondi, le 12mai. Dans le groupe depuis 2019, Éric de Saint Louvent occupait jusqu’alors la fonction de directeur du développement et du réseau franchisé. «J’aurai à cœur de poursuivre le développement de la marque en m’appuyant sur les valeurs qui ont fait son succès», a confié le futur P-DG de Big Groupe. Âgé de 54 ans, cet ancien franchisé d’un établissement BigFernand a acquis, entre 2005 et 2014, une expérience de la gestion de réseaux constitués de succursales et de franchisés dans le secteur de la mobilité.

Amélie Neau, est réélue à la tête du Syndicat des producteurs de saumur-champigny. Mais la présidente, à ce poste depuis 2020, sera accompagnée cette année par Alban Foucher, désormais coprésident et chargé de porter de nouveaux projets pour la technique et l’adaptation du vignoble. L’ouverture à une coprésidence est une volonté d’Amélie Neau: «Nous avons de plus en plus de projets et de domaines d’intervention au sein du syndicat. De nouvelles problématiques apparaissent, et le cadre réglementaire évolue à toute vitesse […]. C’est pourquoi je crois vraiment en une coprésidence effi cace pour mener à bien l’ensemble de nos missions cette année.»

En baisse

Le projet de loi immigration est reporté à l’automne. Ce texte de loi prévoit notamment la création d’un titre de séjour pour les métiers de l’hôtellerie et la restauration. Mais «aujourd’hui, il n’existe pas de majorité pour voter un tel texte, comme j’ai pu le vérifier hier en m’entretenant avec le responsable des Républicains», a déclaré la Première ministre Élisabeth Borne, lors de la présentation de sa nouvelle feuille de route, le 26 avril. Ce projet de loi – porté par les ministres de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et du travail, Olivier Dussopt – est très attendu par les CHR, puisqu’il permettrait de voir apparaître un titre de séjour «métier en tension».

Dans la presse

Le chef Pierre Orsi ferme son restaurant «Je crois qu’il est temps de clore les portes d’un établissement ouvert le 17 septembre 1975», confie t-il au Progrès. C’est donc au terme de 48 ans de travail que le chef étoilé Pierre Orsi a annoncé la fi n de l’aventure Maison Orsi*, à Lyon. Si le chef de 83 ans précise qu’il n’est pas touché par des ennuis de santé ou financiers, il explique que «la société évolue, tout comme les aspirations personnelles». Le vainqueur du concours Meilleurs Ouvriers de France 1972, doublement étoilé en 1980, raconte que sa démarche «est mûrie» depuis plusieurs mois déjà. Selon Le Progrès, des investisseurs locaux seraient en contact pour reprendre l’institution lyonnaise. Néanmoins, l’heure de la retraite n’a pas sonné pour Pierre Orsi. Avec sa femme, Geneviève Orsi, et son équipe, l’octogénaire continue son chemin dans les cuisines du Cazenove, sa brasserie ouverte en 1979, à côté de la Maison Orsi.

Insolite

Vers une extradition du «pizzaiolo mafieux». En cavale depuis 2006, Edgardo Greco a été rattrapé par sa première carrière. Ce pizzaiolo italien de 63 ans, installé depuis des années à Saint-Étienne (Loire) sous le nom de Paolo Dimitrio, se révèle être un ancien tueur de la mafia calabraise. «Son principal fait d’armes sera celui qui précipitera sa fuite. En 2006, dans le cadre du maxi-procès “Missing”, M. Greco est déclaré coupable d’un double homicide, pour le compte du puissant clan auquel il était affilié», rapporte Le Monde, le 27 avril. Très impliqué dans sa nouvelle vie, Edgardo Greco se retrouve en Une d’une édition du Progrès, en juillet 2021, où il évoque sa vie de chef dans son restaurant, le Caffé Rossini. C’est la photo de son visage dans le quotidien local qui permettra son identifi cation faciale, puis son arrestation par la police française et les carabiniers italiens. Aujourd’hui «détenu dans une maison d’arrêt du Rhône», précise Le Monde, son extradition a été demandée, le jeudi 27 avril, par «la chambre d’instruction de la cour d’appel de Lyon».

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