Garanti fait maison

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Retrouvez l’édito de l’Auvergnat de Paris du 26 octobre 2023 sur le « fait maison » par Jérémy Denoyer, rédacteur en chef.

Jeremy Denoyer
Jeremy Denoyer. Crédit DR.

« Impossible au pays de la gastronomie de ne pas clairement informer le consommateur », a déclaré Olivia Grégoire, ce 2 octobre, dans les colonnes de nos confrères de La Tribune Dimanche. La ministre déléguée chargée des PME, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme explique travailler sur ce sujet « depuis plusieurs mois », afin de clarifier une appellation actuellement en manque de crédibilité. « Nous devions agir. Car la mention – facultative – sur les cartes du « fait maison « , un label créé en 2014, est compliquée et reste de ce fait peu utilisée », estime la ministre.

Le futur label « officiel » devrait ainsi voir le jour au plus tard en 2025. Mais comme les Jeux olympiques de Paris approchent à grands pas, il pourrait être mis en place dès l’année prochaine. La transparence doit être viable pour les « clients du quotidien » comme pour les « touristes », précise Olivia Grégoire. Cette nouvelle norme pourrait toucher aussi les mauvais élèves. En effet, les établissements proposant des plats qui ne sont pas faits maison, devront à l’avenir le signaler sur leurs cartes.

Avant l’ouverture d’un débat parlementaire sur les modalités de ce label, la ministre prétend qu’il sera bénéfique pour les professionnels : « C’est aussi bon pour le moral des restaurateurs qui se donnent du mal pour offrir des plats maison à leurs clients, alors que la hausse des prix des produits alimentaires et du coût de l’énergie ne les a pas épargnés. » Reste à savoir si ces « maisons » seront ensuite soutenues pour offrir de tels plats.

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