Olivier Rego, Elena Reygadas… Les repères de la semaine

  • Temps de lecture : 4 min

Olivier Rego, Elena Reygadas… Découvrez les repères de la semaine, avec l’Auvergnat de Paris et Au Cœur du CHR.

olivier-rego
Olivier Rego. Crédits : YS Corporate

Olivier Rego est nommé directeur général France de Popeyes, l’enseigne de restauration spécialisée dans le poulet frit. La franchise américaine s’est implantée récemment sur le territoire français et envisage de s’étendre sur l’ensemble de l’Hexagone. Olivier Rego, qui a acquis un large panel de compétences par le biais de ses expériences, notamment dans le domaine du contrôle de gestion chez Celio et Sephora, aura pour mission de piloter le déploiement de la marque dans toute la France. La chaîne aux 4.100 restaurants dans plus de 30 pays prévoit, en effet, le lancement d’une quinzaine de restaurants en 2023 dans les principales villes françaises.

Elena Reygadas est élue Meilleure cheffe au monde, 2023. La Mexicaine, propriétaire du restaurant Rosetta à Mexico, a reçu ce prix décerné par le comité d’experts du classement World’s 50 Best Restaurants. Cette reconnaissance salue le travail d’une figure de premier plan de la gastronomie d’Amérique latine. Elena Reygadas défend la biodiversité mexicaine et la culture durable à travers sa cuisine. Elle est aussi à l’initiative d’une bourse d’étude au Mexique pour des femmes qui étudient la gastronomie. Elle succède à ce titre à la Colombienne Leonor Espinosa. La dernière Française à avoir décroché ce prix est Dominique Crenn, en 2016.

La Maison du Whisky est en forte croissance. L’entreprise fondée en 1956 par Georges Bénitah et dirigée depuis 1995 par son fils Thierry Bénitah a réalisé un chiffre d’affaires de 155 M€ l’année dernière (dont près de 40 M€ à l’export), en croissance de 8,5% par rapport à Son portefeuille de produits haut de gamme « permet de compenser la baisse de trafic et de volume d’achat », déclare l’enseigne. En 2022, La Maison du Whisky a collaboré avec 2.800 cavistes indépendants, la quasi-totalité des chaînes de cavistes, 2.500 clients en CHR, les principaux grossistes régionaux et nationaux, et proposé une sélection d’une quarantaine de produits aux hyper et supermarchés.

En baisse

Les défaillances d’entreprises du CHR grimpent. Le secteur de la restauration est particulièrement victime de la conjoncture actuelle, avec 1.669 défaillances recensées en ce début d’année, en hausse de 62% par rapport à 2022. Cela est largement supérieur au taux de défaillances globales, tous secteurs confondus, soit une hausse de 43,6% pour la même période. Un bilan lourd pour le secteur, marqué par les différences entre les acteurs du milieu. Ainsi, si les débits de boissons enregistrent une hausse des défaillances dans la moyenne globale (+ 42%), la restauration traditionnelle (+ 50%) et l’hébergement (+ 58%) relatent une tendance plus forte par rapport à 2022.

Dans la presse

Ils sont épuisés par les Ticket-Restaurant. « Il faut les tamponner, couper le coin, les trier, les compter, remplir le bordereau de remise de titres. Quand on a ouvert il y a trois ans et demi, ça me prenait une bonne journée avant de les envoyer », explique Sylvain Ginioux, le gérant de Station Bun, dans la rue des Carmes, à Aurillac (Cantal). Publié sur son site le 5 mai, le quotidien local La Montagne consacre un article à « la galère » des restaurateurs aurillacois face aux Ticket-Restaurant. S’ils sont faciles à utiliser pour les clients, la démarche s’avère longue et fastidieuse pour les commerçants. « De moins en moins nombreux, les titres-restaurants en format papier ne sont pas simples à gérer pour les restaurateurs et la fermeture récente de la Centrale de règlement des titres a complexifié leur traitement, note le journal. Remplacés en grande partie par le format en carte, les titres papier sont même refusés dans certains restaurants, même si ce cas reste très rare dans le département. »

Insolite

Des enfants exploités dans des McDonald’s. « C’est une incroyable découverte qu’a faite l’inspection du travail américaine, en visitant un McDonald’s de Louisville, dans le Kentucky. Deux enfants de 10 ans ont été retrouvés en train de travailler dans un restaurant de la chaîne, parfois jusqu’à 2 h du matin, a annoncé mardi 2 mai le département américain du Travail, cité par CNN », a rapporté Capital, ce 4 mai. L’agence américaine a aussi découvert que trois franchisés – possédant plus de 60 établissements McDonald’s dans le Kentucky, l’Indiana, le Maryland et l’Ohio – « ont employé 305 enfants pour travailler plus que les heures légalement autorisées et effectuer des tâches interdites par la loi pour les jeunes travailleurs ». La chaîne de fast-food a dénoncé ces rapports « inacceptables » et « profondément troublants ». Le franchisé du Kentucky incriminé a expliqué, à CNN, que les deux enfants de 10 ans étaient ceux d’un responsable de nuit du restaurant, et qu’ils rendaient visite à leur parent sans l’accord de la direction.

PARTAGER