Thierry Marx appelle le gouvernement à « mettre la pression sur les fournisseurs d’énergie »

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Invité sur BFMTV, Thierry Marx tire la sonnette d’alarme. Le chef étoilé et président de l’Umih demande notamment à Bruno Le Maire « un prix fixe de l’énergie ».

Thierry Marx, président de l'Umih
Thierry Marx, président de l'Umih. Crédits : Roberto Frankenberg

Pour Thierry Marx, la situation est urgente : le gouvernement doit agir pour éviter la catastrophe. Pour cela, le président demande à Bercy «un prix fixe de l’énergie», avec la mise en place d’un nouveau contrat d’énergie responsable à un tarif réglementé qui garantisse un prix acceptable par toutes les entreprises du secteur. «Les fournisseurs d’énergie voient leurs profits s’envoler et ne peuvent plus se cacher derrière la guerre en Ukraine, le prix du gaz est redescendu à son prix d’avant la guerre. C’est indécent et nous attendons du gouvernement qu’il contraigne les fournisseurs d’énergie à jouer le jeu», a-t-il déclaré.

Une situation critique

«Là, ce n’est pas entendable ce qu’on vit sur le terrain, on voit des factures fois dix, c’est impossible pour un restaurateur ou un hôtelier de quantifier cela et de le mettre dans son budget», a-t-il commenté. Si Thierry Marx se positionne en fervent défenseur du monde de la boulangerie, qui bénéficie désormais de certaines aides, il estime que la hausse du coût des matières premières touche plus fortement les restaurateurs : «Il y a des gens qui sont à la veille de la fermeture». Il souligne également que ces hausses de prix met à mal «tout un pan du tourisme». «Aujourd’hui on a une bonne saison qui se fait, des touristes qui sont là, des stations ouvertes et il n’y aura pas de marge pour les entreprises», a-t-il lancé.

Alors que les restaurateurs doivent rencontrer Bercy ce jeudi 5 janvier à 17h, Bruno Le Maire a dores et déjà annoncé que les CHR ne bénéficieront pas des mêmes aides que les boulangers.

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