Titre-restaurant : l’Umih souhaite la fin de la dérogation temporaire
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À son tour, l’Umih appelle les pouvoirs publics à recentrer l’utilisation des titres-restaurant et limiter leur usage en grande distribution.
L’Umih rappelle que le secteur de la restauration a besoin du titre-restaurant pour stimuler la fréquentation des établissements, notamment à l’heure du déjeuner. La perte est réelle pour les restaurateurs.
En effet, selon les chiffres du syndicat, à peine 40% des titres-restaurant sont aujourd’hui dépensés dans les restaurants. Sur un an, cela représente un manque à gagner de 576 millions d’euros pour les restaurateurs. Ainsi qu’un transfert d’activité de 756 millions d’euros au profit de la grande distribution.
Franck Chaumes, président Umih Restauration.« Nous souhaitons que la dérogation temporaire dont bénéficie actuellement la grande distribution ne soit pas reconduite au delà du 31 décembre 2024. Une nouvelle prolongation de l’utilisation à tous produits alimentaires transformerait à coup sûr le titre restaurant en titre caddie. »
Et d’ajouter. « Tandis que l’évolution annuelle des prix à la consommation a reflué sous la barre des 2%, je ne peux pas croire que le législateur continue de dévoyer l’objet social du titre-restaurant. Ceci au profit des grandes et moyennes surfaces alors que ce dispositif crée plus d’emplois et génère plus de recettes fiscales dans nos restaurants. Sans parler du rôle capital que nos PME TPE jouent dans l’aménagement du territoire et les débouchés commerciaux que nous offrons à la filière agricole ».