L’impact de sa propre application de livraison

D’après une enquête réalisée par Food Service Vision, le secteur de la livraison affiche un chiffre d’affaires de 7 milliards d’euros, une tendance qui devrait s’accentuer avec une projection à 9,2 milliards d’euros d’ici 2026. Dans ce marché dynamique en constante expansion, il devient impératif pour les établissements de restauration de développer leur propre application de livraison. Avec six Français sur dix ayant déjà expérimenté ce mode de service, la qualité de l’expérience client joue un rôle crucial. Deux options s’offrent au restaurateur : être présent sur les plateformes classiques comme Uber Eats ou Deliveroo, ou alors créer sa propre application tout en restant présent sur ces dernières, en mode marque blanche.

C’est le choix de Big M, une chaîne de street-food halal lancée en 2019 avec actuellement 54 restaurants à travers la France. Leur objectif : proposer au même endroit toutes les recettes de burgers que le consommateur a l’habitude de trouver ailleurs. En effet, 41% des consommateurs affirment ne passer que par une seule plateforme de livraison. « La livraison n’est pas qu’un service standard, c’est une prestation qui a un impact sur l’image de l’entreprise. En maîtrisant mieux la livraison, c’est aussi une manière de continuer à servir l’expérience client, à fidéliser le consommateur et à en attirer de nouveaux », souligne Mehdi, co-fondateur de Big M.

Il s’agit d’un contrôle essentiel, étant donné que 80% des clients interrogés dans le cadre de cette étude affirment attribuer la responsabilité d’un problème sur leur commande au restaurant plutôt qu’au service de livraison. En outre, au-delà de la gestion de l’image de l’établissement, le fait de posséder sa propre application de livraison offre la possibilité de rémunérer équitablement ses livreurs.