Le chef alsacien, qui s’était associé à l’homme d’affaires Francis Staub (ancien dirigeant du fabricant de cocottes Staub) pour exporter le concept du Coq Rico outre-Atlantique, s’est vu gratifier d’un mail lui expliquant que sa présence n’était plus requise. Une méthode abrupte qui n’a pas manqué de décontenancer l’ancien chef étoilé. « Trois ans après le début d’activité, l’actionnaire principal (Francis Staub, NDLR) souhaite accélérer le remboursement de la dette et (pour cela) décide de se séparer du chef Antoine Westermann fondateur de la marque et de ce concept monoproduit autour de la volaille », a indiqué dans un communiqué l’agence de presse du chef français. Sur le site d’informations spécialisé Atabula, Antoine Westermann n’a pas caché son amertume, lui qui avait passé énormément de temps à sélectionner les volailles américaines à l’honneur sur la carte du restaurant : « Le problème est que je ne sais même pas ce que Francis Staub me reproche. J’ai cherché à le joindre à plusieurs reprises, par téléphone et par mail, tout est resté sans réponse. Je me sens trahi car le Coq Rico est une belle enseigne, qui fonctionne très bien depuis trois années. » L’activité du Coq Rico parisien n’est pour autant pas menacée. En effet, Antoine Westermann est propriétaire de la marque Coq Rico en France et, pour l’exploitation de l’établissement français, il est associé à Anthony Clémot.
Crédit photo : Antoine Westermann – facebook
