Frédérique Noiret ressuscite l’esprit bistrot

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La restauratrice a lancé aux côtés de Gérard Marx un établissement de 35 places, Au Coup de torchon, en hommage à son père Philippe Noiret, décédé en 2006.

Après une riche carrière dans le cinéma, Frédérique Noiret a souhaité se consacrer à son premier amour : la restauration. « Mon intérêt pour ce métier provient tout simplement de mon intérêt pour la cuisine. J’ai toujours vu ma grand-mère, une excellente cuisinière, aux fourneaux. Je n’ai jamais pu en tirer une recette dans la mesure où elle ne les a jamais notées, mais elle me fascinait par sa dextérité et la qualité de ses plats » , confie Frédérique Noiret. Ne prenant pas le métier à la légère, cette passionnée a décroché un CAP de cuisine à l’école hôtelière Médéric en 2013. Apprendre à cuisiner aux côtés de jeunes apprentis ne l’a pas décontenancée. « Ça met un bon coup de jeune et un bon coup de torchon sur les idées reçues » , sourit-elle.

Après une expérience de commis de cuisine au Pavillon Montsouris, Frédérique Noiret a poursuivi son apprentissage avec Vincent Sitz (restaurateur à l’origine de La Villa corse et du Ragueneau), avant que ce dernier ne lui confie la gestion d’une sandwicherie. Cet épisode a conféré à la restauratrice une solide connaissance du métier. En novembre 2017 et après un an de travaux, Frédérique Noiret a ouvert Au coup de torchon, un authentique bistrot parisien de 35 places, situé rue des Ciseaux (Paris 6e). Le restaurant propose une cuisine de saison conçue à base de produits frais par le chef Marc Tranié. Celui-ci a notamment fait ses armes au Pasco, chez Françoise et Au Petit Marguery.

On ne trouve pas de carte, mais des propositions quotidiennes. Le menu déjeuner (entrée-plat ou plat-dessert) est facturé 19,80 euros. Tous les jours, trois entrées, trois plats et trois desserts sont proposés à la clientèle. Parmi les spécialités de la maison, on peut citer la poêlée de ris d’agneau ou la dorade royale en croûte d’herbes fraîches.

Frédérique Noiret met également un point d’honneur à proposer aux convives au moins un plat végétarien. Le ticket moyen atteint 22 euros le midi. Du côté des vins, Au coup de torchon renoue avec la tradition et propose du vin à la ficelle. « Nous avons une carte des vins qui contient 54 appellations et nous faisons peu de vin au verre. Les clients sont parfois étonnés de retrouver du vin à la ficelle, mais ils sont satisfaits puisqu’ils peuvent se faire plaisir et repartir avec leur bouteille. Je vends d’ailleurs plus de vins de cette façon », explique Frédérique Noiret.

Au coup de torchon, bien qu’il soit toujours en phase de rodage, s’est déjà constitué une belle clientèle et ne désemplit pas, le midi comme le soir.

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