La Coupe du Meilleur Pot est arrivée à la Bonne Franquette

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Anne, Patrick et Luc Fracheboud, propriétaires de La Bonne Franquette (Paris 18e), ont dû attendre près d’un an et demi pour recevoir la Coupe du Meilleur Pot qui leur avait été décernée par l’Académie Rabelais. En raison de la crise sanitaire, les précédents lauréats, Gilles Caussade et Lionel Malière, ont pu conserver le fameux trophée durant 28 mois dans leur établissement, le Petit Vendôme. Il faut d’ailleurs rappeler que la coupe était arrivée dans ce bistrot de la rue des Capucines, le 15 avril 2019, au moment même où se déclarait l’incendie de Notre Dame. À son habitude, la famille Fracheboud avait organisé le 30 décembre à La Bonne Franquette une fête à la hauteur de l’événement en conviant le ban et l’arrière-ban de Montmartre.

Outre Alain Coquard, le président de la République libre du quartier, Éric Lejoindre, le maire de l’arrondissement, avait fait le déplacement. Pas moins de deux députés étaient présents. Celui de la circonscription, Pierre-Yves Bournazel était accompagné de Jacques Cattin, parlementaire du Haut-Rhin, qui présente la particularité d’être issu du monde vinicole. De même une délégation lyonnaise composée de deux figures de la capitale des Gaules, la charcutière Colette Sibilia et la restauratrice Jacotte Brazier, était présente. Un descendant des créateurs du Garet, célèbre bouchon lyonnais, a même rappelé les conditions dans lesquelles cette adresse avait obtenu la coupe en 1950. En effet, le trophée avait vu le jour à Lyon autour du pot de beaujolais en 1948 sous l’impulsion de journalistes du Figaro. En 1954, il est arrivé à Paris pour ne plus quitter la capitale. Les Lyonnais, pour leur part, se consolent depuis lors avec le prix Gnafron créé en 1964.

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