La Folie Douce reprend la gare téléphérique de Val d’Isère

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La Folie Douce augmente son emprise sur son emplacement historique de Val d’Isère.

Arthur Reversade, dirigeant de la Folie Douce.
Arthur Reversade, dirigeant de la Folie Douce. Crédits : La Folie Douce.

Le concept de food court montagnard prépare sa saison d’hiver 2022. Trois ans après sa dernière ouverture à la station des Arcs, et deux après le début de son partenariat avec le chef Denny Imbroisi, son président Arthur Reversade trace en quelques grandes lignes les futurs projets du groupe familial.

La reprise d’une gare téléphérique

La station Val d’Isère est celle où le groupe a vu le jour. Des mots mêmes du dirigeant de la Folie Douce, c’est là que le groupe crée ses nouveaux concepts, teste, échoue parfois et réussi souvent avant de diffuser au reste des adresses. Il était « donc naturel », quand l’opportunité s’est présentée, de racheter l’ancienne gare téléphérique de la station. « Nous sommes en train de la démanteler, les travaux devraient durer deux ans », précise Arthur Reversade. Ce dernier n’exclut pas un « soft opening » d’ici la saison 2023.

Le projet est d’en faire un nouveau projet gastronomique, un lieu « unique ». « Nous souhaitons battre le record du monde du plus grand piano, qui est fixé à 42 mètres aujourd’hui », explique Arthur Reversade. La Petite cuisine, l’une des adresses de la Folie Douce à Val d’Isère, sera déplacée dans ce nouveau lieu. Arthur Reversade souhaite aussi y installer un boucher, un maraîcher, ou encore un poissonnier, entre autres. « Nous avons entamé depuis quelques temps une restructuration de nos approvisionnements, pour nous focaliser sur le local. Nous avons arrêté le saumon par exemple, pour privilégier les poissons de rivière, en travaillant avec un pisciculteur de Haute-Savoie, et notre jambon ne vient plus d’Espagne, mais de la maison Baud à Annecy. »

L’ancienne gare devrait faire entrer la Folie Douce dans une nouvelle dimension. Le food court de Val d’Isère représente déjà 2.000 couverts par jour, pour deux à cinq tonnes d’approvisionnements quotidiens.

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