Retour au sommaire de la tournée

La Gueule enfarinée, du pain et des bières

  • Temps de lecture : 3 min

Installé depuis septembre 2022 dans le 20e arrondissement de Paris, Nicolas Lemercier, à la tête de La Gueule enfarinée, mêle l’univers de la boulangerie à celui du bar à manger. Le tout dans un esprit de lieu où les gens du quartier se retrouvent.

La Gueule enfarinée
Intérieur de La Gueule enfarinée. Crédit Aurélien Peyramaure.

Nicolas Lemercier n’est installé que depuis un an et demi avec l’ouverture de La Gueule enfarinée, située rue Pixérécourt (Paris, 20e), à la croisée des quartiers du Télégraphe, de Ménilmontant et de Belleville. Pourtant, le secteur lui semble familier. Et pour cause, sa famille a vécu au 41 de la même rue, à seulement 16 numéros de son a aire. Un pur « hasard », assure-t-il, guidé par la seule volonté de trouver un lieu à sa convenance : « Une belle vitrine d’une dizaine de mètres afin d’avoir de la visibilité sur le fournil depuis l’extérieur. » Sans oublier la licence IV qui lui permet de vendre des boissons alcoolisées.

Boulangerie-bar et non bar-boulangerie

Dans sa conception du lieu, celui qui a dessiné les plans souhaitait « mettre en avant le pain parce qu’il s’agit d’une boulangerie-bar et non pas d’un bar-boulangerie ». Raison pour laquelle les étagères accueillant son pain au levain, disposées à droite de l’entrée, sont visibles depuis l’extérieur de l’établissement. De plus, le lieu se révèle à l’image du concept. Toutefois, la boulangerie et le bar sont imbriqués l’un dans l’autre, le comptoir du bar étant la continuité de celui sur lequel est servi le pain. Par ailleurs, le bar a été imaginé comme un «U» pour instaurer une ambiance conviviale. « J’avais envie de créer ce lieu que nous retrouvions dans les villages de campagne, aux multiples activités, un lieu de sociabilité. Nous sommes là pour le plaisir des gens », souligne Nicolas Lemercier.

Et les clients le lui rendent bien : « Ils apprécient le concept. Il y a beaucoup de personnes du quartier », non seulement des particuliers mais aussi des professionnels de la restauration, qui lui achètent du pain. La Gueule enfarinée est ouvert à partir de la fin d’après-midi, les clients peuvent retrouver, en plus de ses pains, une sélection de plats inscrits sur une ardoise et un brunch le samedi. « Des plats simples et gourmands travaillés avec les produits des commerçants du quartier tels que le charcutier ou le fromager », précise-t-il. Enfin, le tout complété, logiquement, d’une offre de vins et de bières parisiennes à la tireuse.

Carte sur table

Ouverture

Du mardi au jeudi de 17h à minuit.
Le vendredi de 17h à 2h.
Le samedi de 12h à 19h.

Effectif

2

Capacité d'accueil

40 à l’intérieur et 20 en terrasse

Ticket moyen

25€

Nombre de couverts par jour

N/A

Plats
Prix verre de vin

5-6€

Prix des plats

5 à 18€

PARTAGER
Nicolas Lemercier
À la tête

Nicolas Lemercier

Lorsque Nicolas Lemercier obtient son diplôme de publicité en 2008, en pleine crise des subprimes, la conjoncture n’est pas favorable au secteur. Après quelques années en tant qu’indépendant, il décide de partir en Australie et travaille dans la restauration, tour à tour serveur, barman, barista puis manager de restaurant. « Les clients me félicitaient », se souvient-il. De retour en France en 2014, le Parisien décide de passer un CAP boulanger, obtenu en 2015, dans l’optique d’ouvrir une boulangerie en Australie. « Je voulais également connaître de multiples expériences pour partir avec un maximum de bagages. » Mais finalement, les années passent et, en 2020, il se sent désormais « légitime à [s’] attaquer à la boulangerie parisienne », ce qui aboutit à l’ouverture de La Gueule enfarinée en septembre 2022.