La restauration a su réagir avec créativité durant les confinements successifs et à la reprise. Selon une étude menée par Wine Paris & Vinexpo, la période actuelle est teintée d’optimisme.
Les restaurateurs ont fait preuve d’un « dynamisme créatif » pendant la crise sanitaire, assure une étude menée par Wine Paris & Vinexpo. En effet, une majorité de restaurants (60 %) a créé une offre de vente à emporter et/ou en livraison. Cette nouvelle offre a permis à 72 % d’entre eux de fidéliser une nouvelle clientèle. À la réouverture, preuve du succès de cette initiative, 60 % d’entre eux ont maintenu cette activité, alors qu’ils étaient moins de 10 % à pratiquer la vente à emporter avant la crise.
L’optimisme de la reprise
Du point de vue des professionnels du secteur, la reprise est plutôt bonne (34 %) voire très bonne (16 %), alors que 47 % la trouve moyenne. Ils sont 31 % à estimer que le retour à une activité « normale » se fera d’ici trois à six mois 3 à 6 mois et 46 % envisagent de façon optimiste, voire très optimiste, leur activité au second semestre 2021. Par ailleurs, 52 % des restaurateurs constatent que leur clientèle locale est plus importante qu’avant la crise sanitaire. Les restaurateurs notent par ailleurs un retour de la convivialité et déclarent à 66 % et à 65 % que les couples et les groupes d’amis sont les premiers à être retournés au restaurant.
L’atout vins et spiritueux
Selon l’étude, 80 % des professionnels interrogés affirment que l’offre de vins et spiritueux a été un atout majeur pour leur réouverture. Les restaurateurs déclarent à 71 % que le vin rouge contribue pour une grande part à leur chiffre d’affaires en boissons alcoolisées. Ils sont 64 % à indiquer que les vins blancs et à parts égales (33 %) les vins rosés, les champagnes et les effervescents ont une place importante dans leurs résultats. Le vin au verre fait son grand retour : 83 % des restaurateurs le déclarent à nouveau comme le format le plus demandé devant la vente de bouteilles. Pour 44 % des restaurateurs, cette consommation post-crise participe à leur chiffre d’affaires pour une part quasi identique à celle d’avant la crise sanitaire.