L’Umih s’engage contre le syndrôme d’alcoolisation foetale

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L’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie s’associe une nouvelle fois à SAF France et à Prévention Modération pour sensibiliser et lutter contre le syndrome d’alcoolisation foetale.

Pour la deuxième année consécutive, l’Umih a choisi de s’associer à SAF France. L’association qui oeuvre depuis des années contre le syndrome d’alcoolisation foetale organise un SAFthon, un mois de sensibilisation contre ce phénomène présent dans les départements et territoires d’outre-mer et en métropole. 

Le SAF affecte 1 enfant sur 1.000. C’est la forme la plus sévère des conséquences de la consommation d’alcool pendant la grossesse. « Elles peuvent être massives, précise l’association : retard de croissance, retard psychomoteur, malformations du visage, et troubles cognitifs majeurs avec parfois une déficience intellectuelle. »

Un mois de sensibilisation en septembre

Tout au long du mois de septembre, les professionnels engagent le dialogue avec le grand public via des événements organisés en France et dans les DOM-TOM, et récoltent des fonds. Cette année, l’association lance un label « Amis des mères et des enfants » aux entreprises et organismes qui souhaitent améliorer la prévention et aider les futures mères et leurs enfants. Pour recevoir ce label, il est demandé de verser un don défiscalisable de 500 euros minimum (ce don permet à une mère et son enfant d’être accompagnés pendant 1 mois). Plus d’informations sur www.saffrance.com.

La participation de l’Umih relève de l’engagement de « nos professionnels » pour une « consommation d’alcool encadrée et responsable », explique Laurent Lutse, président de l’UMIH cafés, brasseries et établissements de nuit.

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