Pichaya Sootornyanakij, la meilleure baguette de Paris… Les repères de la semaine

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Pichaya Sootornyanakij, la meilleure baguette de Paris… Retrouvez les repères de la semaine avec l’Auvergnat de Paris et Au Cœur du CHR.

Pichaya Soontornyanakij est désignée Meilleure femme cheffe du monde (World’s Best Female Chef) de l’année 2025. Ce prix vise à reconnaître l’influence des femmes dans la gastronomie à travers le monde. Surnommée Pam, elle est propriétaire du restaurant Potong à Bangkok, en Thaïlande. Elle est la première femme asiatique à recevoir cette distinction. Après une formation à Bangkok, elle perfectionne son apprentissage au Culinary Institute of America, à Hyde Park (États-Unis), puis rejoint les cuisines du Jean-Georges, à New York. De retour en Thaïlande, elle ouvre le restaurant Potong en 2021.

Florent Mercier a été élu figure de l’année aux Grands Prix du Snacking, lors du Snack Show, le mercredi 2 avril à Paris. Il a su s’illustrer par son influence visionnaire et son énergie entrepreneuriale. En plus de développer PizzaCosy, le chef d’entreprise a lancé Le Grand Feu afin d’aider de nouvelles franchises, telles que Piou ! Piou ! et Greekia. « Cette reconnaissance est un honneur et un vrai tournant dans notre parcours. Elle témoigne du travail collectif de nos équipes et de notre engagement constant pour offrir une expérience unique à nos clients. Un immense merci au jury et au grand public qui croient en notre vision », a déclaré Florent Mercier, après l’annonce du résultat.

La Parisienne (Paris 10e) remporte le Grand Prix de la meilleure baguette de tradition française de la Ville de Paris. Attribué le 27 mars à l’artisan boulanger Mickaël Reydellet, ce prix lui sera remis le 7 mai prochain par la maire de Paris, Anne Hidalgo, lors de la Fête du pain. Cette distinction couronne le savoir-faire et la passion pour l’artisanat de la boulangerie. Leur baguette, vendue 1,30 €, a été élue parmi 187 autres en compétition, après une évaluation par un jury composé de professionnels, de Parisiens et de Parisiennes tirés au sort. Cette baguette sera servie à l’Élysée pendant un an. La Parisienne garantit des produits élaborés à partir d’ingrédients naturels.

En baisse

Le vignoble français pourrait subir une perte de « 1 Md€ », selon Jérôme Bauer, président de la Confédération nationale des producteurs de vins et eaux-de-vie de vin à appellations d’origine contrôlées (CNAOC). Cette estimation fait suite à l’annonce du président Donald Trump d’instaurer de nouveaux droits de douane de 20 % sur les produits de l’Union européenne entrant aux États-Unis. D’après Franceinfo, « si Jérôme Bauer peut déjà avoir “une idée très précise des conséquences” des annonces faites par Donald Trump sur la viticulture française, c’est parce qu’il se souvient « du conflit qui opposait Boeing à Airbus lors de la première mandature de Donald Trump” ».

Dans la presse

Ce restaurant doit trouver un logement à ses employés

« Il hébergeait, illégalement, a minima 12 salariés au premier étage. Un restaurant asiatique de Vannes […] est visé par un arrêté préfectoral, mis en demeure de leur trouver un logement décent. » C’est ce que révèle Le Télégramme, dans un article du 9 avril. L’Aigle Céleste, situé à Vannes (Morbihan), est présenté comme « l’un des plus gros et des plus anciens restaurants asiatiques » de la ville bretonne. Disposant de 250 places assises, il en a ainsi profité pour loger 12 de ses salariés, dans des conditions inquiétantes : un espace sans fenêtres où étaient disposés des matelas au sol. L’arrêté de la préfecture du Morbihan, pris le 1er avril, souligne qu’il est interdit de loger des travailleurs « dans des locaux aff ectés à un usage commercial ».

Insolite

Un chef étoilé expose ses dessins à Arles

Éric Guérin, chef du restaurant La Mare aux Oiseaux* à Saint-Joachim (Loire-Atlantique), révèle sa passion pour le dessin au Festival du Dessin d’Arles. Depuis le 12 avril, et jusqu’au 11 mai prochain, le cuisinier expose ses croquis dans le cadre de l’exposition La Cuisine en dessins. Le chef étoilé, connu pour sa cuisine poétique et ultra-locale, dévoile une autre facette de son univers créatif à travers ses dessins, qui font partie intégrante de son processus de conception culinaire. Avant de créer ses plats, Éric Guérin esquisse, dessine et transforme ses idées en images, une démarche liant art et gastronomie. Ses croquis sont le point de départ de créations culinaires où chaque plat devient une œuvre personnelle, inspirée de ses souvenirs, de son environnement et des histoires partagées avec ses équipes. Cette exposition met en lumière la place du dessin dans les métiers de la cuisine, offrant un regard inédit sur l’univers d’un chef où émotion et créativité se mêlent.

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