Vincent Meillon et Benoît Derrier créent une table dédiée aux poissons

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Au mois de juin 2019, Vincent Meillon a repris, aux côtés de Benoît Derrier, qui évolue au sein de la maison Richard, La Sirène de Copenhague, rebaptisée pour l’occasion La Sirène de Lorette.

Vincent Meillon
Vincent Meillon

Vincent Meillon, 58 ans, est un restaurateur bien connu du CHR parisien. Il est à l’origine du Sud (Paris 11e), de L’Auberge du Clou (créée en 1999) et il était également propriétaire du TarMac (rue de Lyon). Aujourd’hui, ils président aux destinées du Loui’s Corner (Paris 10), du Bistrot Rougemont (Paris, 9e), mais aussi de Lou Cantou (Paris 9e) et de Chez Delphine, là encore dans le 9e arrondissement de Paris. Au mois de juin, il a repris, aux côtés de Benoît Derrier, qui évolue au sein de la maison Richard, La Sirène de Copenhague, rebaptisée pour l’occasion La Sirène de Lorette. Dans ce petit restaurant de 35 places assises où il y avait déjà une forte propension à commercialiser des produits de la mer, Vincent Meillon et Benoît Derrier ont souhaité conserver le concept. « Nous avons assuré une continuité avec nos prédécesseurs. Nous proposons des poissons bien “ sourcés ”, issus de la petite pêche indépendante, avec du poisson de ligne et des crustacés de casiers. Nous avons ainsi noué un partenariat avec Terroir d’avenir, qui source nos produits », commente Vincent Meillon.

L’établissement emploie cinq personnes, dont trois en salle. Après une ouverture au mois de juin dernier, le ticket moyen atteint 50 euros le soir et 35 euros le midi, avec les vins. « L’objectif, c’était essentiellement de se faire plaisir », admet le restaurateur. Le bistrot haut de gamme spécialisé dans le poisson manquait à la collection de Vincent Meillon. Aujourd’hui, le restaurant accueille une quarantaine de couverts par jour ; « il doit encore se faire connaître », note-t-il.

À la carte, on trouve six entrées, six plats et cinq ou six desserts. Celle-ci peut être renouvelée tous les jours, en fonction des arrivages et de la disponibilité des produits. « Dès qu’un produit disparaît, on le remplace par un autre. C’est une adaptation permanente », assure-t-il. Parmi les créations du chef Arno Sainsot, un ancien du triple étoilé Michelin Alain Passard, on peut citer les couteaux en persillade, le ceviche de mulet, la Saint-Jacques et car bon ara de foie gras, ou encore le tartare de bœuf au haddock.

lasirenedelorette.fr

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