Foodorama 2025 : une édition réussie

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Le salon Foodorama a une réuni les food-entrepreneurs au Bastille Design Center de Paris les 16 et 17 mars derniers.

Foodorama
Salon Foodorama au Bastille Design Center de Paris. Crédit : Foodorama.

Foodorama a attiré plus de 900 participants, une quarantaine de speakers et près de 30 partenaires exposants. Entre tables rondes, concours de pitchs, retours d’expérience et interviews exclusives, l’objectif était clair. Offrir aux entrepreneurs des solutions concrètes pour relever les défis du secteur. Recrutement, rentabilité, éco-responsabilité, financement ou encore intégration des nouvelles technologies dans la restauration et les commerces de bouche ont été au cœur des échanges.

Parmi les temps forts de cette édition, les interviews d’Apollonia Poilâne et Yoni Saada, deux figures emblématiques de l’entrepreneuriat. Ils ont partagé leurs expériences et leur vision de la réussite dans l’univers food. Les débats ont également été nourris par des tables rondes. Les thématiques : le financement des restaurants à la manière des startups, l’expérience des néo-entrepreneurs, ou encore la question de la rentabilité face aux impératifs environnementaux. Les participants ont également pu participer à un speed-dating avec des experts du secteur.

En outre, le concours de pitchs a mis en lumière 12 projets innovants. Parmi lesquels Bibo, un coffee shop sans café misant sur les boissons alternatives. Ou encore La cuisine de Souad, une cantine engagée mêlant tradition marocaine et cuisine végétale.

Baromètre Foodorama 2025

Cette édition a aussi été l’occasion pour Service Compris de dévoiler un baromètre inédit sur l’évolution de l’entrepreneuriat food. L’étude, basée sur l’analyse de plus de 900 candidatures reçues depuis 2018, met en avant des tendances marquantes. Le portrait-robot du néo-entrepreneur food révèle un profil majoritairement issu d’une reconversion, avec une moyenne d’âge de 34 ans et peu de formation culinaire.

Les besoins de financement sont en forte hausse. Ils atteignent 332.000 euros en moyenne pour un premier projet. De plus, l’entrepreneuriat dans la restauration tend à se féminiser, avec une parité quasi parfaite entre hommes et femmes. L’étude souligne également une forte appétence pour la modernisation des cuisines du monde, avec un intérêt particulier pour les gastronomies indienne et méditerranéenne, ainsi qu’un engouement pour les lieux hybrides mêlant restauration, événementiel et vente à emporter.

Romain Amblard, CEO de Service Compris, organisateur de l’événement, commente. « Cette édition de Foodorama a montré que l’entrepreneuriat food ne cesse d’évoluer. Aujourd’hui, réussir dans la restauration ne repose plus sur une bonne idée : il faut savoir s’entourer, maîtriser les bons outils et convaincre investisseurs et équipes. Pendant deux jours, nous avons vu des porteurs de projets se connecter aux bonnes personnes et repartir avec une énergie nouvelle. »

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