Millésime BIO prépare sa 31e édition

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La 31e édition du salon des vins bio Millésime BIO se tiendra du 29 au 31 janvier 2024, à Montpellier (34). Les organisateurs attendent 11 000 visiteurs pour l’événement qui sera marqué par les nouveautés.

Salon Millésime Bio. Crédit : Millésime Bio.
Salon Millésime Bio. Crédit : Millésime Bio.

Chaque début d’année est traditionnellement synonyme de rassemblement des vins bio au sein de Millésime BIO. L’année 2024 n’y manquera pas avec la 31e édition du salon qui se tiendra du 29 au 31 janvier 2024, au parc des expositions de Montpellier (34). « C’est le rendez-vous mondial des vins bio. On y trouve aujourd’hui des spiritueux, des bières et des cidres », rappelle d’emblée Jeanne Fabre, présidente de la Commission Millésime BIO depuis 2020, à l’occasion d’une conférence de presse ce 6 décembre 2023.

En effet, pas moins de 1.500 exposants seront présents à ce salon B to B organisé par l’association SudVinBio. « Le salon a connu une croissance exponentielle. Il comptait 30 exposants il y a 31 ans lors de sa création. Aujourd’hui, 15 pays sont représentés », poursuit-elle. Il est d’ailleurs à noter que parmi les exposants, 17% viendront pour la première fois.

11.000 visiteurs attendus

De plus, Millésime BIO ne se concentre pas uniquement sur le vin. « Il y aura une bonne cinquantaine d’exposants autres que le vin. Nous constatons cette année une croissance des spiritueux, ce qui montre le dynamisme de cette filière. Nous retrouvons également la bière, premier alcool autre que le vin présent ici, représentée à hauteur de 15 producteurs », confirme Jeanne Fabre. Pour venir rencontrer ces différents producteurs, le salon mise sur une hausse de la fréquentation, avec des acheteurs originaires de 50 pays.

« Nous tablons sur 11.000 visiteurs, nous en avons eu 10.000 l’an dernier et il sera plus facile aux personnes d’Asie de circuler, explique-t-elle ainsi. Nous retrouvons toute la panoplie des offres et des acheteurs : cavistes, restaurateurs, importateurs, acheteurs de la grande distribution. » Ces derniers sont originaires de France à 80%. De plus, 16% viennent des des marchés européens et 4 % des marchés extra-européens.

Les vins en vrac et en biodynamie à l’honneur

En outre, plusieurs nouveautés marqueront l’édition 2024 de Millésime BIO. En effet, pour la première fois, le salon prévoira dans l’œnothèque un espace dédié aux vins en vrac. Ce sera également le cas pour les vins en biodynamie. « Il est essentiel de mettre un coup de projecteur événementiel puisqu’ils fêtent leur 100 ans », justifie Jeanne Fabre. Par ailleurs, les 22 et 23 janvier 2024, une semaine avant l’événement, aura lieu sa version en ligne. « Ce salon digital permet aux producteurs de préparer le salon, prospecter et programmer des rendez-vous pour être encore plus efficace le jour J », estime Jeanne Fabre.

Le Challenge Millésime BIO se tiendra quant à lui les 17 et 18 janvier 2024. Le jury, composé de 400 professionnels, sera présidé par Gaby Benicio, sommelière du restaurant Äponem, situé à Vailhan (34) et récompensé d’une étoile par le Guide Michelin. Il aura l’occasion de déguster 2.000 références de vin et 150 de bière. « L’idée est de mettre en valeur les laurétas dans un bar challenge à côté de l’œnothèque », précise Jeanne Fabre.

Un site Internet sur le vin bio

Enfin, à l’issue du salon, La fête du vin bio se tiendra du 27 janvier au 3 février 2024. « L’idée est de promouvoir le vin bio auprès du grand public, de les mettre en avant dans les restaurants, bars et cavistes de Montpellier et des alentours », explique Nicolas Richarme, président de SudVinBio, au sujet de cette nouveauté. Mais en attendant, SudVinBio inaugurera à la mi décembre 2023 levinbio.fr, un site Internet pédagogique sur le vin bio.

« Nous nous sommes aperçus que nous ne trouvions pas forcément les bonnes informations sur le vin bio. Or, il est de notre rôle de véhiculer toutes ces informations. SudVinBio possède plus de 30 années d’expertises dans le vin bio. Vous retrouverez donc des données, notre expertise et une compilation de tout ce qui peut exister sur le vin bio », conclut Nicolas Richarme.

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