Marie Brizard Wine & Spirits : bonne tenu du marché français au S1

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Le groupe Marie Brizard Wine & Spirits enregistre un chiffre d’affaires de 94,9 millions d’euros pour le premier semestre de 2024.

Le groupe Marie Brizard Wine & Spirits (MBWS) enregistre un chiffre d’affaires de 94,9 millions d’euros (M€), en repli de 3,9% en publié par rapport à la même période un an plus tôt (98,8 M€).

Pour autant, les résultats de MBWS ont été meilleurs en France qu’à l’international. Ainsi, les ventes ont progressé de 1,1% dans l’Hexagone durant ce 1er semestre, et ce malgré la poursuite du ralentissement du marché des spiritueux. Dans le même temps, elles ont baissé de 7,6% dans les autres marchés où le groupe est présent.

Uniquement au second trimestre, les ventes ont augmenté de 1,6%, à 23,0 M€. MBWS explique cette progression par les bonnes performances des marques stratégiques du groupe, notamment William Peel, Marie Brizard et Sobieski. Et le groupe d’ajouter que le marché français « bénéficie toujours de l’effet de la hausse des prix appliquée à la fin du 1 er trimestre 2023 et reflète aussi les bonnes performances du secteur Hors Domicile qui enregistre un bon début de saison estivale malgré l’impact de la météo ».

A l’international, à noter la belle progression du marché espagnol : +11,2% au second trimestre. Mais le repli de la zone EMEA : – 23,3%.

Leviers de croissance

Et demain ? Face à une économie mondiale incertaine et la baisse de la consommation des vins et spiritueux, le groupe compte agir sur plusieurs leviers. Comme l’innovation produits ( vodka Sobieski goût pamplemousse, la tequila San José arôme café, l’Aperitivo de Marie Brizard ou bien la déclinaison en format BIB en France de William Peel et de Sobieski). Tout en diversifiant encore plus la clientèle.

Dans le même temps, MBWS ne cache pas chercher des relais de croissance, notamment en Asie et en Afrique. L’objectif est naturellement de compenser la maturité des marchés traditionnels en Europe et en Amérique du Nord. Le tout avec une politique renforcée de contrôle des coûts.

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