Le capitaine Thierry Marx tient bon la barre

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Mickaël Rolland, rédacteur en chef de l’Auvergnat de Paris, réagit à l’actualité.

Mickaël Rolland, rédacteur en chef de l'Auvergnat de Paris. Crédits : Au coeur du CHR.

Il n’y avait probablement qu’une ville comme Brest capable d’accueillir le 70e congrès de l’Umih, du 22 au 24 novembre dernier. À l’image de la cité finistérienne, le rendez-vous annuel du syndicat de la rue d’Anjou (Paris 8e) a oscillé entre temps calme et tumultueux.

Dès l’ouverture du congrès, les présidents de fédérations départementales ont souhaité bous-culer l’agenda initialement prévu afi n de partager avec Thierry Marx et Éric Abihssira, le nouveau tandem à la tête de l’Umih, leurs craintes et interrogations quant à l’avenir. Une initiative que Thierry Marx a saluée et à laquelle il a tendu une oreille attentive.

Face à l’agitation du troisième jour, où Laurent Duc, président d’Umih hôtellerie, et Thierry Grégoire, président d’Umih Saisonnier, ont sonné le tocsin contre le Groupement national des chaînes (GNC), Thierry Marx a là encore affiché un flegme pragmatique. Face à des congressistes divisés quant à son accession à la tête du premier syndicat patronal des CHR, il s’est montré particulièrement impliqué.

Les qualités de fédérateur de ce chef cathodique lui ont incontestablement permis d’imprimer sa marque alors que « l’effet de ciseau » (une métaphore employée à l’envi durant le congrès), constitué par le remboursement des PGE d’une part et l’explosion des coûts d’autre part – de l’énergie bien sûr, mais aussi des matières premières – se fait particulièrement ressentir pour les restaurateurs et hôteliers français. Thierry Marx a promis d’être au plus proche des dossiers, il en a fourni une première démonstration à Brest la semaine passée.

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