Le GHR dénonce une taxe « Pécresse »

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Le Groupe des Hôtelleries et Restauration de France (GHR) s’offusque du triplement de la taxe de séjour qu’il qualifie de taxe « Pécresse ».

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Paris. Crédit UnSplash.

Après l’adoption du triplement de la taxe de séjour à Paris et en Île-de-France au 1er janvier 2024 dans le cadre de la Loi de finances 2024, le GHR dénonce « une taxe décidée dans le dos et sur le dos des hôteliers ». Catherine Quérard, présidente du GHR, écrit dans une lettre aux hôteliers que « la présidente d’IDFM, Valérie Pécresse […] a refusé la proposition que nous avions élaboré, entérinant un triplement de la taxe de séjour à Paris et en Île-de-France ». Elle ajoute que cette taxe « est un très mauvais coup porté à la compétitivité des hôtels parisiens et franciliens ».

Le GHR s’oppose à cette taxe de séjour, car les hôtels classés 1, 2 ou 3 étoiles qui affichent des tarifs inférieurs à 100 euros vont collecter autant de taxes de séjour que de TVA. Catherine Quérard met ainsi en garde face à l’augmentation des prix dans l’hôtellerie.

Pour éviter que de nouvelles lois soient mises en vigueur sans que le personnel de l’hôtellerie ne soit informé, le GHR demande d’admettre un nouveau membre au Conseil d’Administration d’IDFM au titre des entreprises. Il estime qu’un « représentant de l’hôtellerie serait le plus légitime à ce titre puisque les hôteliers contribuent doublement au financement d’IDFM ». Enfin, le GHR souligne qu’aucun représentant des entreprises ne siège au conseil, alors qu’elles contribuent doublement au financement de son budget.

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