Décision business
La Confédération des acteurs du tourisme (CAT) déplore l’adoption par le Parlement d’une taxe régionale de 34 % qui vient s’additionner à la taxe de séjour depuis le 1er janvier dans les départements des Bouches-du-Rhône, du Var et des Alpes-Maritimes, et demande son retrait dès que possible. Cette taxe doit s’appliquer également aux départements de la Gironde, des Landes, du Lot-et-Garonne, des Pyrénées-Atlantiques, de la Haute-Garonne, du Gers, des Hautes-Pyrénées, de l’Ariège, du Lot, du Tarn et du Tarn-et-Garonne à compter du 1er janvier 2024. Les départements de l’Hérault, de l’Aude et des Pyrénées-Orientales sont également concernés.
Les professionnels du tourisme déplorent une action sans concertation, « défavorable au pouvoir d’achat des Français et préjudiciable à la compétitivité de la destination France », ce qui vient en contradiction avec les orientations fixées par le Gouvernement il y a quelques mois pour hisser l’Hexagone au rang de première destination touristique internationale en termes de recettes. « Alors que la taxe additionnelle départementale est optionnelle et limitée à 10 %, un taux régional de 34 % est exorbitant et pourrait occasionner à terme une hausse de près de 50 % de la base de la taxe de séjour », et ce dans un contexte touristique déjà tendu et de l’accueil prochain d’événements majeurs comme les Jeux Olympiques ou la Coupe du monde de rugby. A noter, la collecte totale de la taxe de séjour est passée de 238 M € à 503 M € entre 2012 et 2019.
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