Séjour des étrangers/droit d’asile : le plus important, c’est l’emploi pour le GHR
- Temps de lecture : 2 min
Le ministre de l’Intérieur a publié une nouvelle circulaire sur les conditions de régularisation des étrangers en situation irrégulière. Celle-ci est applicable depuis le vendredi 25 janvier 2025. Et le GHR de rappeler que l’emploi est le meilleur outil d’intégration.

Face à la pénurie de main-d’œuvre, les organisations professionnelles craignent que la nouvelle circulaire aggrave la situation. Celle-ci s’intitule : « Orientations générales relatives à l’admission exceptionnelle au séjour prévue aux articles L435-1 et suivant du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile. »
Deux points cruciaux
Pour Catherine Quérard, présidente du GHR, 2 points sont importants :
1er point
« Il est compréhensible que la régularisation d’un étranger doive rester l’exception. Il est important que la procédure de régularisation d’un étranger qui justifie d’un emploi salarié reste possible et qu’elle soit encadrée par des indices clairement définis. »
« En portant à 7 ans la durée minimale de séjour en France alors qu’elle était de 3 ans selon la précédente circulaire de février 2024, cette circulaire vient durcir une condition de régularisation », explique-t-elle.
Pour le GHR le plus important, c’est l’emploi. Car l’emploi c’est assurément le meilleur outil de l’intégration en France exigée par le ministre de l’intérieur
2e point
« Il est désormais urgent de publier les listes actualisées des métiers en tension. Ils conditionnent la régularisation des travailleurs étrangers car pour candidater à la régularisation, le travailleur étranger doit occuper un emploi figurant dans une liste de métiers reconnus en manque de main d’œuvre.»
Car, curieusement, les métiers de l’hôtellerie et de la restauration ne figurent en effet toujours pas dans ces listes.