Stéphane Manigold et Grégory Pourrin : un duo à la conquête de l’Umih

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Le duo Stéphane Manigold et Grégory Pourrin se lance dans la bataille pour la présidence de l’Umih. L’élection a lieu le 27 octobre 2022.

Stéphane Manigold et Grégory Pourrin se présentent à l'Umih.
Stéphane Manigold et Grégory Pourrin se présentent à l'Umih. Crédits : Au Coeur du CHR.

Lorsque la crise sanitaire a éclaté, le 14 mars 2019, Stéphane Manigold était encore cadre dans le secteur automobile ce n’est que quelques jours plus tard qu’il a pris la tête d’Eclore, un groupe de restauration qu’il constituait depuis quelques années qui qui venait alors de porter la maison Rostang. Aujourd’hui, Stéphane Manigold détient 8 restaurants évoluant entre la gastronomie et la bistronomie.

Mais surtout, cet homme pressé est devenu un des restaurateurs les plus connus de France, en traînant son assureur Axa devant la justice et en le faisant condamner à l’indemniser. Il est ainsi vite devenu un héraut de la grogne des restaurateurs durant la crise sanitaire et reste aujourd’hui encore un familier des plateaux de télévision du groupe BFM. Président depuis 6 mois de la branche restauration de l’Umih Paris-Ile-de-France, il se présente dans cette élection comme un rempart : « Si je veux présider l’Umih, c’est pour anticiper les chocs. »

Les PGE sont dans sa ligne de mire. « Mes PGE me coûtent chaque année 6,25% de mon CA. Une entreprise qui fonctionne bien dégage une résultat de l’ordre de 10%. Il va donc me rester 3.75% de mon CA pour absorber le triple choc de la flambée des coûts de l’énergie, la hausse des coûts des salaires et des matières premières. Cela ne passera pas! Il faut renégocier ». II explique aussi que la hausse du prix de l’énergie va impacter les sociétés qui réalisent plus de 2M€ de CA. « Un restaurant qui emploie 15 à 20 salariés va être concerné par des hausses de tarifs exponentielle. Il faut aussi renégocier le seuil », prévient-il

Celui qui sent une « dynamique forte » en sa faveur assure qu’il souhaite revenir à l’origine de ce qu’est un syndicat national : faire remonter les demandes des syndicats départementaux et les appuyer. Il considère bénéficier d’une équipe solide avec notamment son colistier Grégory Pourrin, directeur général de Centaurus hospitality (Groupe Albar), mais aussi, l’avocate Maître Anaïs Sauvagnac qui s’est illustrée face à Axa et enfin Jennifer Pizzicara, ancienne directrice adjointe de cabinet de Bruno Le Maire qui vient de rejoindre l’équipe.

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