Comte Armand, un domaine historique qui s’ouvre au négoce

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Propriétaire en monopole du Clos des Épeneaux à Pommard, le domaine bourguignon possède 9 hectares de vignes et propose désormais du vin de négoce.

La famille du Comte Armand est propriétaire du Clos des Épeneaux depuis 1828. Crédit : Domaine du Comte Armand

Le Clos des Épeneaux est une parcelle constituée par Nicolas Marey entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle. Située au cœur du village de Pommard (Côte-d’Or), elle est la propriété de la famille du Comte Armand (Ernest Armand) depuis 1828. Quelques années plus tard, celui-ci fera édifier un mur sur cette parcelle de 5 hectares (classée en Premier cru)… pour en faire un clos.

À partir de 1994, le domaine acquiert des vignes à Volnay, puis des vignes à Auxey-Duresses en janvier 1995. Pascal Marchand, le vinificateur du vignoble depuis 1985, avait fait basculer les vins du Domaine du Comte Armand en biodynamie. « Il avait 23 ans, il était Canadien : ça avait fait un peu de bruit dans la région », confie Olivier Armand, gérant actuel du domaine.

«Dans le souci d’optimiser le niveau de vie des sols, aucun herbicide n’est utilisé et le labour peut être mécanique ou manuel suivant les parcelles, précise-t-on chez Domaine du Comte Armand. De même, aucune molécule de synthèse n’est employée en protection phytosanitaire (contrôle Écocert) »

Rendre « plus accessible » la Bourgogne

Le domaine des Épenaux s’étend aujourd’hui sur une surface totale de 9 hectares. La plupart des vins proposés ne font l’objet ni de collage ni de filtrage, « afin d’offrir l’intégralité de leur qualité ». De plus, la maison bourguignonne s’ouvre désormais au vin de négoce. Elle propose notamment quatre références, deux en blanc et deux en rouge, tous en millésime 2023.

Il s’agit respectivement du Hautes Côtes de Nuits «Le Mont » (35 €) et du Côte de Beaune « Les Monsnières » (42 €), ainsi que du Bourgogne rouge (38 €) et du Hautes Côtes de Beaune « Le Polent » (28 €). Cette ouverture au vin de négoce est une volonte de rendre « plus accessible les vins de Bourgogne », soutient Olivier Armand.

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