Le champagne qui casse les codes

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Sous-titrée « L’union fait le champagne », la marque EPC s’affiche comme le trublion du marché et va indéniablement faire parler d’elle. Avec sa volonté d’offrir un nouveau modèle de collaboration aux vignerons partenaires (ils sont déjà 90), des produits 100 % traçables avec un excellent rapport qualité-prix et une nouvelle expérience de consommation, EPC a déjà su convaincre, entre autres, le groupe Richard, pour la distribution, et les établissements Rosa Bonheur. « Nous avons développé une nouvelle approche pour aller chercher la génération des Millenials, qui ne connaît pas bien le champagne et auprès de laquelle les marques n’ont pas l’habitude de communiquer, souligne Jérôme Queige, cofondateur. Nous arrivons avec des codes différents, pour être en rupture. » Avec son partenaire Édouard Roy (fondateur de la marque de champagne Alain Édouard), ils ont pris le contre-pied des maisons de négoce en choisissant de « ne rien mélanger : un seul cépage – le chardonnay –, un seul terroir, une seule année de vendange, peu de sucre et très peu de sulfites, pour un vin consensuel, élégant et accessible ». L’approvisionnement est lui aussi singulier. « Nous proposons aux vignerons partenaires d’utiliser leur propre outil de production pour vinifier le vin, sous la supervision de notre chef de cave, Richard Dailly, qui est garant du style de la maison. » Et cette philosophie est poussée à son paroxysme avec, en complément des trois cuvées de la gamme permanente, des éditions limitées. La première, un blanc de blancs 1 er cru, millésimé 2013, a été élaborée avec des raisins du terroir de Vertus, de la côte des blancs. Si ces vins éphémères sont vendus une quarantaine d’euros, l’extra-brut, le brut et le rosé (90 % chardonnay) sont quant à eux proposés à un prix unique : « Nous ne comprenions pas comment un champagne rosé ou extra-brut pouvait être plus cher qu’un brut, puisque cela coûte le même prix à la conception », rappelle Édouard Roy. En outre, EPC arrive, avec une nouvelle manière de consommer. « On a remis au goût du jour le verre traditionnel des Champenois : le blida. D’une contenance de 10 cl, il permet aux CHR de proposer EPC à un prix d’appel », suggère Jérôme Queige.

Renseignements et distribution : www.epc-champagne.com

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