L’orillon, l’autre bistrot du coin parisien

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Petite table du bas de Belleville (Paris 11e), L’orillon propose une cuisine bistrotière plaisante et efficace à l’heure du déjeuner.

plat d'automne
Plat servi lors d'un déjeuner d'automne : Carré de cochon, purée de céleris et pomme de terre, oignon et salsa verde. Crédit : Jérémy Denoyer

Il vient tout juste de fêter ses deux ans. Enfin, plutôt les deux ans de ses nouveaux propriétaires. Après plusieurs années entre les mains de Thomas Chevrier, L’orillon est aujourd’hui tenu par Florent Ciccoli. Déjà à la tête du Café du Coin et de Recoin, également dans le 11e arrondissement de Paris, il est ici associé à Etienne Legrand (en salle) et Hugo Giudicelli (cuisine).

Situé en contre-bas du boulevard de Belleville, ce bistrot parisien branché (assez rare dans cette partie du quartier) a conservé tous les codes du genre. À l’angle de la rue de l’Orillon et de la rue Louis Bonnet (nom du journaliste et fondateur de L’Auvergnat de Paris), cette petite enseigne dispose d’un comptoir en étain, de quelques tables en bois et d’une ardoise, où l’on retrouve les classiques oeuf mayo (à 3 €), anchois et poireaux vinaigrettes.

À l’heure du déjeuner, la formule complète (entrée, plat, dessert) est passé dernièrement de 22 à 25 €. La qualité de la cuisine et les propositions très « néo-bistrot » sont satisfaisantes. Carte réduite à deux propositions pour chaque temps, les intitulés sont simples mais twistés avec habileté.

Terrine, confit d’oignon et salades d’herbe. Ou sucrine, faisselle de chèvre et noisettes grillées (notre choix) pour commencer. Le poulpe accompagné de son bouillon, de betterave et de citron confit n’était plus disponible. Mais ce ne fut pas un problème. Le carré de cochon, et sa purée de cèleris et pomme de terre bien enveloppante, était parfait. Surtout pour un déjeuner automnale. Et sa salsa verde lui offrait un peps bienvenu et bien vu.

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