Cap vers la sobriété énergétique

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Pauline de Waele, rédactrice en chef de la Revue des Comptoirs, réagit à l’actualité récente et à la nécessaire sobriété énergétique du secteur.

Pauline de Waele
Pauline de Waele © Au Cœur des Villes

Il y a tout juste un an, nous scrutions avec attention les indicateurs de suivi de la Covid, inquiets d’un potentiel rebond. Cette fois, la rentrée scolaire rime avec crise de l’énergie. Les prix s’envolent, si bien que le gouvernement a décidé de prolonger le bouclier tarifaire pour les petites entreprises. Une éclaircie dans un contexte très sombre, mais seulement pour une poignée de professionnels du secteur. Pour les autres, les tarifs atteignent déjà des sommets avec une hausse de 30 % à 50 % des factures de gaz et d’électricité.

Face à un hiver qui sera rude, avec des risques avérés de coupure, l’urgence est à l’adoption d’un plan de sobriété pour réduire sa consommation. Les économies deviennent donc une affaire de survie. Dans ce contexte d’urgence, nous consacrons au fil de ces pages un gros dossier pour explorer les pistes permettant d’atteindre la sobriété énergétique. Éviter la surcharge des chambres froides, limiter leurs ouvertures, entretenir les congélateurs pour ne pas avoir de blocs de glace, utiliser des couvercles pour les cuissons ou encore décongeler les produits sans avoir recours à l’énergie sont autant de pistes prometteuses pour limiter les dépenses… mais aussi pour réaliser un geste écologique.

Rappelons que le décret tertiaire paru en juillet 2019 impose une réduction progressive des consommations en gaz et en électricité, de 40 % d’ici 2030, de 50 % d’ici 2040 et de 60 % d’ici 2050 pour les établissements dont la surface d’exploitation est supérieure ou égale à 1 000 m2. La crise de l’énergie aura donc peut-être l’effet au moins bénéfique d’accélérer la transition écologique !

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