Face à la pénurie de main-d’œuvre, l’exécutif planche sur la formation

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Les ministres déléguées Olivia Grégoire (TPE/PME, Commerce, Artisanat, Tourisme) et Carole Grandjean (Enseignement et Formation professionnelle) étaient en déplacement au lycée hôtelier Guillaume Tirel et dans un des établissements de Thierry Marx, Cuisine Mode d’Emploi pour mettre en avant la formation comme solution à la pénurie de main-d’œuvre.

Illustration Grégoire Grandjean Marx
Les ministres déléguées Olivia Grégoire et Carole Grandjean étaient en déplacement au lycée hôtelier Guillaume Tirel et dans un des établissements de Thierry Marx. Crédits : Josselin Colnot

« Ma grande fierté, c’est la formation professionnelle accessible à tous », a lancé le chef Thierry Marx aux deux ministres déléguées. En sortie pour échanger avec des acteurs de la formation, les ministres se sont prêtées au jeu des serrages de main, d’abord avec les élèves du lycée professionnel Guillaume Tirel (Paris 14e) puis avec les apprentis de chez Cuisine Mode d’Emploi, l’établissement de réinsertion professionnelle du chef Thierry Marx.

Le sujet de la pénurie de main-d’œuvre n’a pas mis longtemps à se retrouver dans toutes les discussions. « Peu importe d’où l’on vient, la France a besoin de personnels qualifiés, comme vous », a exprimé Olivia Grégoire face Ousmane, un réfugié soudanais en formation. La semaine dernière, Thierry Marx a demandé, lors d’un entretien pour Le Journal du dimanche, la régularisation immédiate de tous les travailleurs étrangers du secteur, pour pallier le manque de main-d’œuvre qui pèse sur le secteur. Il a également demandé à ce que le secteur apparaisse dans la liste des métiers en tension, pierre angulaire du projet de loi sur l’immigration. « Nous allons en discuter avec le ministre de l’intérieur Gérald Darmanin pour faire entrer la restauration dans les métiers en tension », a assuré Olivia Grégoire.
De son côté, la ministre Carole Grandjean s’engage à mettre la formation au cœur des solutions pour le milieu : « Nous expérimentons une approche plus professionnelle dès la classe de 5e, pour permettre aux jeunes de voir au-delà des dix métiers reconnus et favorisés par le contexte familial. »

Aujourd’hui, le manque d’employés dans le secteur de l’hôtellerie-restauration est estimé à près de 200.000 postes. Face à des interlocuteurs à l’écoute, les deux ministres estiment que la formation est la solution quant à la pénurie. : « C’est notre rôle d’aiguiller les jeunes vers vos métiers, qui sont si chers à notre culture de l’excellence », a souligné Caroline Grandjean.

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