A Buteghinn’a, la table nissarde

Quoi de mieux que de déguster une spécialité niçoise dans les ruelles du Vieux-Nice ? A Buteghinn’a en donne la possibilité. Le nom, qui signifie « petit commerce » en niçois, n’a pas été choisi par hasard. En effet, l’établissement ne possède que dix places à l’intérieur et quelques tables à l’extérieur, pour une vingtaine de couverts. Les clients peuvent y découvrir une cuisine familiale, constituée de plats typiquement niçois: petits farcis, trouchia (omelette aux blettes), panisse, ratatouille, pissaladière ou encore daube à la niçoise. Ces spécialités sont accompagnées par du vin et de la bière de Nice. Le restaurant porte le label « Cuisine nissarde », décerné chaque année par l’office de tourisme métropolitain de Nice Côte d’Azur. Il récompense les établissements pour la qualité et le respect des recettes traditionnelles.

« Je fais à manger ce qu’il me plaît, je vais au marché et j’essaie de travailler les produits de saison que je trouve », explique Stéphane Munoz, chef propriétaire, qui donne en exemple les tomates de Villefranche-sur-Mer. Son boulanger et son boucher sont des voisins. La carte change régulièrement, tout en conservant quelques plats de référence de la maison. Stéphane Munoz propose par ailleurs de la vente à emporter avec des plats tels que la pissaladière ou le pan-bagnat. A Buteghinn’a attire une importante clientèle locale, composée notamment de commerçants des alentours et d’agents de la mairie située non loin. Mais les touristes s’intéressent également à l’adresse, notamment grâce au label « Cuisine nissarde ». La cuisine traditionnelle n’est pas près de passer de mode.