Olive & Artichaut, entre mer et montagne

À deux pas de la préfecture des Alpes-Maritimes et du Palais de justice, au détour de l’une des nombreuses ruelles du quartier du Vieux-Nice, apparaît la devanture verte – un brin voyante – d’Olive & Artichaut.

Dès l’entrée, les clients sont accueillis par le comptoir adossé à la cuisine ouverte. Une volonté de Thomas Hubert : « J’avais envie que les gens nous voient parce qu’il n’y a rien à cacher », explique-t-il. En effet, le chef met en avant la « cuisine de marché » qu’il propose, à base de « produits frais, locaux et de saison ». En somme, « une cuisine simple, avec le goût du produit », qu’il revendique être entre mer et montagne, pour laquelle il est récompensé depuis 2015 d’un Bib gourmand par le Guide Michelin.

Il propose un menu en trois services à 39€, avec une carte qui évolue chaque mois pour Olive & Artichaut. Depuis deux ans, le chef donne la possibilité à ses clients d’opter, lors du dîner seulement, pour son menu de dégustation à 65€. Ce dernier est composé de cinq à six services. Une manière de se renouveler mais également de se faire plaisir en boostant sa créativité.

Par ailleurs, il prévoit, pour le déjeuner, un plat du jour correspondant à « des recettes réconfortantes, un peu traditionnelles ». L’offre de vins, qui change régulièrement, est exclusivement composée de références tricolores. Un choix dicté notamment par l’importante part de clientèle étrangère (60%), qui souhaite découvrir des produits locaux ou français. « Nous avons beaucoup d’habitués étrangers. À chaque fois qu’ils sont à Nice, ils viennent manger ici », indique Thomas Hubert. Une clientèle qui se révèle, sans surprise, plus importante durant la haute saison, en été. Tandis qu’en hiver, ce sont les Niçois qui prennent une part plus importante.